Présentation Éditeur
Nouvelle recrue de la Brigade Criminelle, l’inspecteur Marlin se retrouve plongé dans le théâtre d’un monde corrompu où sévit le Service d’Action Civique du général De Gaulle.
Paris, 1966. Le cadavre mutilé d’une femme est retrouvé sur les rails de la Petite Ceinture. Marlin, un flic fraichement muté à la Brigade Criminelle, ancien maquisard, veuf et amateur de jazz, est chargé de l’enquête sous les ordres du Commissaire Baynac. Il va découvrir le monde de l’affairisme politico-financier, un monde corrompu et cynique, où le Service d’Action Civique (SAC), la police parallèle du général de Gaulle, règne souterrainement en maître. Dans ce théâtre d’ombres – où l’on croisera un entrepreneur véreux, un ancien para reconverti en homme de main et un sénateur corrompu – ses convictions républicaines seront ébranlées et l’héritage de la Résistance sérieusement mis à mal.
Origine | ![]() |
Éditions | 10/18 |
Date | 5 octobre 2017 |
Pages | 312 |
ISBN | 9782264066947 |
Prix | 7,50 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Comme elle est belle cette découverte !
Un très bon roman policier historique qui se déroule dans les années 1960 à Paris. Dans cette période houleuse où la police parallèle du général de Gaulle, le Service d’Action Civique, n’est pas très nette.
Le corps d’Audrey Mésange, une ancienne prostituée rangée du ruban, est retrouvé mutilé sur la Petite Ceinture. Philippe Marlin, inspecteur désabusé de la Crim », amateur de jazz et d’alcool est sur l’enquête. L’ex-tapineuse s’était racheté une conduite en épousant un gros patron du BTP…
Marlin va pénétrer dans mes méandres obscurs et putréfiés de la politique, où les hommes ne sont plus que marionnettes aux mains de certains.
Une belle plume, incisive et travaillée, qui nous fait revisiter une époque où certains sujets comme l’homosexualité, l’émancipation féminine étaient encore tabous…
Une plongée dans un passé sombre, celui du gaullisme, pas si lointain que ça…
L’auteur a parsemé son ouvrage de citations (toutes en italique), ce qu’il explique à la fin, avec l’ordre d’apparition, par une autre citation : « Les citations dans mon travail sont comme des brigands sur la route, qui surgissent tout armés et dépouillent le flâneur de sa conviction. » Walter Benjamin, Sens unique.