« J’apprécie vraiment cette série, la couleur et la mise en page mettent en valeur cette violence sous-jacente tout du long de l’album. »
Présentation Éditeur
- D’après l’oeuvre de Vernon Sullivan / Boris Vian
- Scénariste : Jean-David Morvan
- Dessinateur : Patricio Angel Delpeche
Quand Boris Vian signe un polar.
Ce soir, Francis Deacon enfile des collants, rehausse ses cils de mascara et souligne ses yeux de noir. Mais n’allez pas croire qu’il soit de ce bord-là ! C’est que ce soir, Gaya, son amie – et parfois amante – organise une soirée costumée. L’occasion pour elle de s’envoyer au 7e ciel à coup de piquouzes certainement pas fournies sur ordonnance. Francis, il déteste les drogués. Alors quand il découvre que sa Gaya elle a pris l’autoroute de la défonce sur conseil du futur mari (un futur mari ? Francis était pas au courant !) et que ce mari, il a pas l’air particulièrement tourné vers les charmes délicats de la féminité, il se dit qu’il y a quelque chose de l’espèce de l’anguille sous roche.
Quand il sort pas pour un bal costumé, il fait pas dans la dentelle Francis. Alors en démêlant le nœud de l’affaire Gaya, il se retrouve vite avec la gueule fracassée et 10 000 dollars de dettes. Heureusement, il a son frangin Ritchie, médecin de métier. Avec lui, s’il s’agit de trancher entre le vice et le serment d’Hippocrate, il réfléchit pas. Surtout si c’est pour sortir le petit frère de la panade.
Déluge d’humour, d’hyper violence et de sexe dans Elles se rendent pas compte, troisième roman de la série des romans noirs de Boris Vian signés sous le pseudonyme Vernon Sullivan.
Origine | |
Éditions | Glénat |
Date | 16 septembre 2020 |
Pages | 96 |
ISBN | 9782344020579 |
Prix | 19,50 € |
L'avis de Stanislas PETROSKY
Si j’avais lu les deux premiers romans de Vernon Sullivan adaptés en bandes dessinées (J’irai cracher sur vos tombes et Les morts ont tous la même peau), ce n’était pas le cas de celui-ci, ce fut donc une surprise totale.
Début des années 50, aux États-Unis, Francis Deacon est invité à un bal costumé organisé par Gaya, une amie d’enfance.
Première surprise, il apprend que son ami va se marier…
Seconde surprise, l’heureux élu, Walter Scott est un dealer connu, membre du gang Walcott, dirigé par une rombière du même nom qui ne fait pas dans la dentelle. Dernier détail : Walter est un homosexuel notoire…
Troisième surprise, Gaya se came…
Avec l’aide de son frangin Ritchie, Francis va tenter de découvrir le pourquoi de ces trois mauvaises surprises, et là, ça va saigner quelque peu !
Comme tous les Vernon Sullivan, on retrouve la même marque de fabrique : la violence et le sexe, le tout saupoudré d’un humour bien noir et bien acide.
Il est à noter que la couleur et la mise en page mettent en valeur cette violence sous-jacente tout du long de l’album.
J’apprécie vraiment cette série, encore un album, et j’espère qu’ensuite on aura la bonne idée de faire la même chose avec Kaput de Frédéric Dard, là aussi quatre romans sombres et violents de la même époque.
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