- Éditions Syros le 14 mars 2019
- Pages : 336
- ISBN : 9782748526226
- Prix : 16,95 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
La fascinante commissaire Clara di Lazio (Stabat Murder) est l’héroïne du nouveau roman de Sylvie Allouche !
Un élève de terminale est retrouvé mort un dimanche à l’aube, pendu par les pieds à une branche de platane, au milieu de la cour de son lycée. 980 élèves suspects, sans compter le directeur, les profs et le reste du personnel, l’enquête s’annonce complexe. Pourquoi le meurtrier a-t-il pris le risque fou de cette mise en scène ? Y a-t-il un lien entre ce meurtre et le suicide d’une élève de seconde, victime d’un harcèlement brutal sur les réseaux sociaux quelques mois plus tôt ? Pour la commissaire Clara Di Lazio et son équipe, aucun indice ni aucune piste ne sont à négliger.
L’AVIS DE YANNICK P.
Un thriller pour ado. La littérature pour adolescent est intelligente quand elle leur donne l’occasion de réfléchir. Y’a pas que le plaisir de la lecture, juste pour l’histoire.
Alors oui, un adulte va trouver l’intrigue un poil léger et la final un peu trop téléphoné pour peu qu’il soit comme moi, un afficionado du roman noir. Mais ce sera passer à côté d’une belle occasion de discussion. J’y reviens juste après.
Le pitch est le suivant : Un élève de terminale, Gabriel, est retrouvé mort un dimanche à l’aube, pendu par les pieds à une branche de platane, au milieu de la cour de son lycée. Un lycée, c’est 980 élèves suspects pour la commissaire Clara Di Lazio et son équipe, auxquels il faut ajouter un directeur, les profs et le personnel. L’enquête s’annonce complexe d’autant qu’il y a un lien possible avec le suicide de Garance, une élève de seconde, victime d’un harcèlement sur les réseaux sociaux quelques mois plus tôt.
Voilà, la thématique est là. Le cyberharcélement. Sans aucun doute, parce que je suis l’heureux papa de deux ados qui passent leur temps, les yeux rivés sur leurs téléphones et les pouces frénétiques à envoyer des messages, que cela m’a intéressé.
Tout ce qui est sur le net, reste sur le net ! Le contenu se diffuse rapidement et sans contrôle. Aucune compassion, ni empathie n’est possible, car l’agresseur dépersonnalise sa victime. Aucun face à face. Et derrière l’écran, il y a le même sentiment d’impunité pour celui qui harcèle que pour celui qui diffuse ou rediffuse.
Un bon roman pour commencer à en parler. Et en cas de besoin : https://www.e-enfance.org
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