Présentation Éditeur
L'avis de Stanislas Petrosky
L’homme qui se complait à se cacher sous le pseudonyme de Stan Kurtz est le digne héritier de ce que l’on nommait la littérature de gare. Attention, cette appellation n’a rien de péjorative à mes yeux, bien au contraire, c’est un genre que j’affectionne tout particulièrement.
Au départ c’est un roman, policier, d’espionnage, de SF ou autre, qui fait entre 200 et 300 pages, on le lisait le temps d’un voyage en train, d’où ce nom, maintenant certains utilise ce terme bien mal à propos en parlant de livres commerciaux, sans intérêt.
La collection Spécial Police, pour ne parler que d’elle, en a fait les heures de gloire. Les San-Antonio, Peter Randa, G.-J. Arnaud, Serge Leforest, Pierre Nemours, M. G. Braun et Claude Rank, André Helena pour ne citer qu’eux, ont encore quelques héritiers, ces nouveaux forçats de l’Underwood, comme disait Gilles Morris, dont fait partie le sieur Kurtz.
On y retrouve moult ingrédients de la belle époque, un privé qui aime les femme, l’alcool, l’action, qui pratique l’argot comme une langue maternelle, et à qui les emmerdes lui tombent sur le museau par paquet de douze.
Stan doit juste filer un coup de main, ramener une gamine dans le droit chemin, mais comme rien ne se passe jamais comme prévu, le détective va se retrouver dans une drôle d’affaire…
C’est drôle, enlevé, un hommage aux auteurs cités plus haut, surtout au premier, bref, ça se mange sans faim et cela fait du bien !
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