Tonton, ses hommes, l’effet salaire
INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Flamant Noir en mai 2015 « Dans la truande, il y a des règles ! Bon, pas des masses non plus. Quand on fait carrière dans cette branche, c’est rarement pour se coltiner des contraintes. Mais il y a une règle qui passe avant toutes les autres, sans laquelle même un coup réussi peut vous faire regretter de l’avoir tenté : il faut toujours payer ses hommes. Toujours ! Tonton parvient à monter un plan aux petits oignons. Il réussit à faucher le plus gros diamant du monde et à le rapatrier chez lui sans laisser ni témoins ni indices. Mais est-ce l’âge, la fatigue, ou un excès d’enthousiasme, voilà qu’il fait une erreur de débutant : il renvoie ses gars chez eux sans un sou en poche. Alors, c’est pas qu’ils soient méchants, les mecs, mais dès qu’on parle pognon, ils deviendraient presque pointilleux et auraient bien envie de rappeler au taulier que s’il néglige l’effet salaire, l’ambiance peut franchement se rafraîchir et signer le début des emmerdes… « (Source : Flamant Noir – Pages : 240 – ISBN : 9791093363127 – Prix : 15,00 €) |
L’AVIS DE LAETITIA
La bonne, la brute et la truande ou le retour de Tonton les sens en alerte avec une histoire abracadabrantesque !
Que je te rafraîchisse les méninges mais à la va-vite hein ! parce qu’ici bas, en ce blog, le Tonton et son équipe de haute tenue dépareillée, on en a causé et re-causé là, là et là. Donc Tonton, c’est le roi de la truande, une icône de la fauche, la classe internationale, doté d’une équipe d’une efficacité aussi redoutable que leur QI est rachitique. Et là un coup d’enfer : « Les enfants, j’ai du lourd ! Ramenez-vous.» Finement mené, rien à signaler, presque de la routine, vini, vidi, vici, et hop, le diamant est dans leurs pognes. Sauf qu’à pas vouloir payer son équipe sur le champ, le Tonton pourrait se faire doubler par un des siens et zou ! Un diamant chourré au taulier ! Mais qui, comment, pourquoi ? Quel imbroglio ! Presque un vaudeville (et non un bovindeschamps) gavé de quiproquos, exprès là pour te rendre chèvre (décidément).
« On va aller lui faire sa révision des intolérances. Les métaux lourds dans le cuir et l’eau de mer dans les poumons, il va se découvrir tout plein d’allergies qu’il ne connaissait pas. Et je soigne à l’ancienne, moi. Avec des remèdes tellement costauds qu’il faut être en bonne santé pour les supporter. L’ordonnance en oraison et la posologie au six coups. Allez, prenez chacun un riflard au passage, je prévois une méchante averse : quand ça s’arrose à l’horizontale, c’est que le vent souffle ! En route ! Dans l’Eure, et sur le champ ! »
Et puis toujours la verve fraîche et imagée (très) de notre hôte. On a souvent comparé la gouaille de Samuel Sutra à du San-Antonio ou encore à du Audiard mais je crois qu’au jour d’aujourd’hui, on peut dire que c’est du Sutra et point barre (voire peut-être même que San-Antonio aurait fait du Sutra mais là, j’m’avance). Et pour ne pas t’entretenir que de son style inimitable, voilà, mais alors voilà comment il t’a monté cette histoire à quatre voix ! C’est à s’y perdre et pourtant c’est huilé comme les cheveux de Gérard* !
Du talent, des personnages de renom, une histoire ficelée au nylon, de la détente de zygomatique, moi j’dis que tu dois le lire !
* « Des fois, Gérard ne fait rien. Mais ça rate quand même. » (Tonton causant de son second)
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