Sally HEPWORTH : La belle-mère

Sally HEPWORTH : La belle-mère
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Présentation Éditeur

Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés, mais elle se montre froide et distante, sinon blessante, envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle-fille, qui rêvait de trouver en elle une mère de substitution.

Dix années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais, à l’autopsie, nulle trace d’un cancer… Qu’est-il donc arrivé à Diana, dont le testament a été modifié peu de temps avant sa mort ?

Avec ce suspense psychologique, dans la lignée des succès de Liane Moriarty, Phoebe Morgan ou B.A. Paris, Sally Hepworth livre le portrait glaçant d’une famille en apparence harmonieuse. En apparence seulement…

Origine Australie FLAG
Éditions L’Archipel
Date 20 août 2020
Éditions Archipoche
Date 10 juin 2021
Traduction Maryline Beury
Pages 360
ISBN 9782809828863
Prix 21,00 €

L'avis de Léa D.

Merci à L’Archipel !

Lucy est en couple avec Ollie depuis quelques temps, lorsque vient le temps pour elle de rencontrer la famille d’Ollie. On rencontre Diana et Tom, ses parents, mais aussi sa sœur Nettie, et Patrick, le compagnon de sa sœur. Ayant perdue sa mère très jeune, Lucy espérait retrouver en Diana une seconde mère. Mais Diana est une femme froide et distante, même avec sa famille. C’est une excellente avocate, qui se bat notamment pour le sort des réfugiés, mais qui n’a pas la même vision de la famille que Lucy.

Au cours des années qui suivent, Lucy et Ollie ont trois enfants (Archie, Harriet et Edie), tandis que Nettie et Patrick n’arrivent à avoir d’enfant. Les relations entre Lucy et Diana sont distantes. Et une dizaine d’années après cette première rencontre avec la famille d’Ollie, on leur annonce que Diana vient de mourir…

Et cette mort soulève énormément d’interrogations. Pourquoi a-t-elle modifié son testament ? Pourquoi ne retrouve-t-on nulle trace de cancer alors que Diana avait annoncée être malade ?

Avec La belle-mère, Sally Hepworth va nous promener entre le passé et le présent, entre le point de vue de Lucy et celui de Diana, une alternance de temporalité et de perspective qui nous permettent d’en savoir plus sur ces deux femmes, comment elles ont évoluées, se sont construites et d’avoir surtout accès à leurs pensées. Outre le point de vue de Lucy et Diana, nous pouvons aussi nous plonger ponctuellement dans la psyché des personnages secondaires, ce qui permet de les développer de manière très intéressante.

La belle-mère est un thriller psychologique et familial, ce qui est très intéressant. Nous avons une mort suspecte, un dos d’inspecteurs que nous allons voir régulièrement, mais le point fort du récit est vraiment la description de cette famille, les tensions et les non-dits, mais aussi les liens d’amour qui les unissent tous – malgré tout. Lucy est un personnage touchant, de même que Tom, mais j’ai trouvé Ollie et ses enfants un peu moins intéressants et présents, même si ils sont nécessaires et apportent beaucoup de choses à l’intrigue. Nettie a un rôle différent, et sa lutte pour avoir un enfant la fait énormément souffrir. Mais le personnage que j’ai le plus apprécié est Diana : ce n’est pas une personne facile à côtoyer, mais elle est très intéressante, elle évolue, on peut pénétrer dans sa carapace… Vraiment le personnage le plus réussi !

Je dirais donc que La belle-mère est une bonne lecture, il n’y a pas cent rebondissements par chapitres ou une action effrénée, mais c’est efficace et bien construit, je me suis laissée agréablement emportée ! C’est un roman que je conseille si vous cherchez une histoire se déroulant dans un cadre intimiste, et où la psychologie des personnages est plus mis en avant que l’action.

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