Présentation Éditeur
Femmes blafardes. Et qui vous tirent la langue car elles ont été étranglées. Leurs yeux fixes ne sont plus que des étoiles glauques qui cherchent à percer la grande nappe qui les entoure, plus noire que la nuit, et où défilent à la dérive un tueur fou qui se prend pour le sadique du Yorkshire, un flic perdu dans la ville – et qui n’est le flic de personne – et une poignée de quidams serrés dans la main de la peur.
Voici la réédition d’un des plus grands livres de Pierre Siniac, paru en 1981 chez Fayard/noir. Pierre Siniac, dont Jean-Paul Kauffmann disait qu’ « il échappe à toute classification : désespéré, burlesque, féroce, « hénaurme ». Il est l’un de nos écrivains les plus durs et les plus inventifs.»
L'avis de Stanislas PETROSKY
Femmes blafardes n’est pas un polar comme les autres, tu sais, c’est un peu comme les films de Chabrol, ils sont différents des autres films policiers, ils ont un petit quelque chose en plus, un je-ne-sais-quoi de surréalisme qui te le rend meilleur, l’impression d’être surclassé…
Du surréalisme, certes, mais aussi, parfois un peu de poésie, et surtout souvent de l’humour noir. La loi de Murphy qui s’abat sur un petit village de Province qui n’a rien demandé à personne, surtout pas une femme qui se fait dézinguer la semaine, le jeudi…
Le gus signe ses meurtres en déposant un petit éventail sur les dépouilles, oui, voilà, tu as capté, Jack l’éventeur… c’est exactement ça !
Et si par le crime naissait l’ordre ?
Telle est la question, farfelue, je te l’accorde, que l’on pourrait se poser à la lecture de cette pépite.
Le lecteur compulsif de polars, souvent cherche, et trouve, avant la fin de son livre, soit le coupable, soit le pourquoi des meurtres, qu’elle est le motif du crime…
Ben là, tu ne vas pas être déçu du casse-dalle, logique, vu que la bouffe joue un très grand rôle dans ce roman que je t’incite fermement à lire…