INFOS ÉDITEUR
 Parution aux éditions Fleuve Noir en janvier 1981 Parution aux éditions French Pulp le 18 avril 2017 Les auto-entrepreneurs du crime ! Dans ce braquage, ils ont tous une bonne raison d’agir. Il y a Francis, et sa petite fille malade, qui a besoin de soins dispendieux. Il y a Norbert, qui a épousé une femme qui le prend pour un minable, et ne se prive pas pour le lui dire tous les soirs. Il y a Raphaël, qui rêve d’un nouveau départ, loin de la France et de ses boulots minables. Et surtout, il y a Paul, ses cinquante ans, sa carrière brisée et son besoin de revanche sur la vie. Oui, décidément, dans ce braquage, il n’y a que des honnêtes gens. Alors pourquoi devraient-ils échouer ? (Source : French Pulp – Pages : 252 – ISBN : 9791025102428 – Prix : 9,50 €) |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Quatre types décident de se faire une banque, de forcer le coffre et emporter tout ce qui pourrait faire leur fortune.
Ils ne sont pas les premiers, ils ne seront pas les derniers…
Sauf qu’eux, ils ont tous une bonne excuse pour monter faire ce braquo.
Une revanche sur la vie, une gamine à soigner, une femme à remettre à sa place…
Alors ils vont le faire ce casse, le monter minutieusement, calculer tous les risques. Oser travailler aux yeux de tous, puis surtout, nulle question de braquer une arme sur un guichetier, de prendre des otages.
Non, tout dans le calme, quand la banque est fermée, en passant par un tunnel…
J’en vois déjà dire que Nemours ne s’est pas trop casser le melon pour pondre son polar, il a lu et relu tous les témoignages issus de l’affaire Spaggiari, et qu’il a romancé !
Sauf que… le livre est sorti en 1970 et que Spaggiari a fait son casse en 1976. En fait, je me demande même si ce n’est pas le contraire, je suis presque convaincu que « le casseur du siècle » a lu le roman de Pierre Nemours, trop de coïncidences…
Alors ça pourrait être simple, le plan est plus que bien huilé, tout a été scrupuleusement étudié, dans les moindres recoins. Paul, le chef du gang, est un homme consciencieux, et il ne veut surtout pas qu’un grain de sable vienne enrayer sa belle mécanique…
Sauf que si l’on peut prendre en compte des tas de paramètres pour éviter de se faire pincer, on ne peut pas aller contre le destin.
Ces petites saloperies de peaux de bananes qui viennent se glisser sous votre pompe, juste au moment où vous passer la ligne d’arrivée…
La faute à pas de chance…
Un polar avec un braquage à l’ancienne, une époque révolue où les gangsters avaient une éthique. Un roman il flotte une odeur du cinéma de papa…
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