INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Belfond le 20 février 2014 Parution aux éditions Pocket en mars 2015 Mémé Cornemuse a décidé d’aller rencontrer son Dieu : Jean-Claude Van Damme. Comme il tourne à Hollywood, il faut qu’elle trouve du pognon sans bosser. Elle s’inscrit donc à l’émission de Jacques Pradouille, Adoptez-moi. Objectif : arnaquer la famille d’accueil, des bourgeois qui rêvent d’une mamy confitures pour leurs mouflets. En deux temps, trois mouvements, Mémé se casse avec leurs économies et une camionnette aménagée en baraque à frites, direction le port du Havre, où elle se fait embaucher comme cuisinière sur un cargo. Mais ses talents culinaires déciment les marins, et les survivants préfèrent la débarquer sur une plage de la mer du Nord, où elle apprend avec indignation le kidnapping de JCVD. Les ravisseurs n’ont qu’à bien se tenir, Mémé a la pantoufle tueuse, ça va saigner ! (Source : Belfond – Pages : 240 – ISBN : 9872714456557 – Prix : 19 €) |
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Esprits chagrins, passez votre chemin…sinon Mémé Cornemuse va vous dézinguer !
Mémé Cornemuse participe à l’émission de Jacques Pradouille « Adoptez-moi ». Elle est choisie par une famille aisée pensant ainsi avoir trouvé une « Mamie gâteau » qui cajolera les petits et leur racontera des histoires. C’est la promesse que les parents ont fait à leur progéniture.
Que nenni, dès qu’elle débarque Mémé embarque la TV des enfants dans sa propre chambre. Un Rocco Siffredi ça fait toujours du bien. La petite a besoin de s’instruire mais elle ne veut pas regarder ce genre de documentaire dommage pour elle. Mémé n’est qu’amour lorsqu’elle lui raconte l’histoire vraie du petit chaperon rouge (que vous avez de longs poils, que vous avez une longue queue…)
Le voisin n’aurait jamais dû venir se plaindre du bruit, Mémé lui a proposé un aller sans retour dans la cave. Et pour que personne ne dérange la quiétude du cadavre autant jeter la clef… Un barbecue est organisé en l’honneur de Mémé. Pas de soucis, elle donne de sa voix sur des chansons paillardes.
Trêve de plaisanteries, elle ne va pas s’éterniser dans cette famille, elle s’empare de la camionnette et d’autres biens. Elle doit rejoindre son fiancé JCVD à Hollywood. Il n’y a jamais d’embûches. Elle bute tout ceux qui se mettent en travers de sa route. De buter à culbuter, il n’y a quelques lettres et Mémé Cornemuse a une véritable âme de musicienne, elle aime jouer de la turlute et selon elle, elle excelle dans cet art.
« Oh my god ! ». Pas de bondieuseries avec Mémé, Dieu elle a voulu le tuer. La mort, cela ne lui parle pas. Un gode, ça elle connait, même quand il est fabriqué en jambon pour amuser la galerie.
Il n’y pas une minute à perdre, elle doit retrouver l’être aimé Jean-Claude Van Damme. Ils vont se marier même si elle doit faire face à un kidnapping. Il suffit de chanter un peu d’Annie Cordy, cela donne toujours du coeur à l’ouvrage et c’est tellement beau.
Vous broyez du noir, vous n’avez pas le moral, n’allez surtout pas à la pharmacie, courrez à la librairie la plus proche pour acheter le nouveau Nadine Monfils. C’est truculent ! J’ai d’habitude du mal avec l’humour mais là j’adore le dixième degré de ce personnage, anti-héros par excellence. Mémé Cornemuse, acariâtre, profiteuse, tendance nympho, pas toujours clean… Elle n’aime personne sauf Jean-Claude Van Damme et Annie Cordy. Les citations de son fiancé s’intègrent dans le récit. Vraiment très bon. Il y a aussi toute cette galerie de personnages, tous plus en couleur les uns que les autres. Des frangins super looser rien que par leurs prénoms : Paic (car ça Maman a bu du produit vaisselle lorsqu’elle était enceinte pensant ainsi provoquer une fausse couche)…
On va de surprise en surprise. D’éclats de rires en éclats de rires. Situations rocambolesques. Une folie permanente, explosive, irrespectueuse mais toujours maitrisée. Et c’est vraiment l’art de Nadine Monfils, elle joue, tout semble partir dans tous les sens mais tout est hyper maitrisé. Une folie créatrice au doux accent belge.
Mémé Cornemuse, une drôle de bonne femme, que l’on aime détester. Et tout lecteur doit assumé son côté maso face à Mémé Cornemuse, car à peine le roman reposé, on en demande encore. Et oui, Mémé Cornemuse, elle le sait, elle vous l’a dit. Elle assure !