Un rythme rapide et soutenu, des jeux de mots qui fusent, on ne s’ennuie pas une seule seconde.
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.
Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit. Furieux, Alfonse s’arrête dans un snack pour s’enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s’amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l’arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer…
Une comédie décapante, teintée d’humour noir et d’un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
C’est un véritable bonheur de découvrir mémé Cornemuse et sa « charmante » petite famille, tous aussi déjantés les uns que les autres !
Loin des polars et romans noirs traditionnels, les vacances d’un sérial killer est un véritable OLNI , on retrouve plutôt un genre de comédie, un roman aux multiples facettes rassemblant des moments drôles, épiques, touchants ou tragi-comiques.
Tous les personnages, au plus haut de leur forme, sont terriblement attachants et ridiculisés pour notre plus grand plaisir.
Un rythme rapide et soutenu, des jeux de mots qui fusent, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Dans cette période parfois morose, ce livre est un véritable antidépresseur, à lire sans modération.
Paru dans Résonance Funéraire
L’AVIS DE YANNICK P.
Après ma brève rencontre avec Nadine Monfils sur Bloddy Fleury, il fallait bien que je tombasse dans ses pattes de cette blonde trop souriante pour être honnête. J’avais du retard à combler. Comment expliquer que j’étais passé à côté de Mémé ? Aucune justification possible ! Bref, erreur corrigée, avec Les vacances d’un serial killer, je fais enfin connaissance avec Mémé Cornemuse (because son faible pour les écossais, car ils ne portent pas de slip sous leurs kilts).
On parle rapidement du contenu : La famille Destrooper part en villégiature sur les bords de la mer du Nord. Josette, la fille de mémé, son mari Alfonse ainsi que leurs deux ados barrés et faignants, Steven et Lourdes et bien entendu mémé dont les hormones sont plus proches de la bouilloire que de la platitude du pays. Ce petit monde tracte sa caravane. Mais le voyage tourne mal. Vol de sac à main, cadavre de motard, pension se révélant être un bouge crado. Bref le farniente promis dans la station balnéaire tourne au vinaigre, la gaufre vire à l’aigre. Et nous voilà parti pour une comédie décapante. Un hymne parodique sans pareil à la Belgique, aux bons mots et à la verve soutenue.
1er d’une série, Mémé Cornemuse est réservée à un public large pour peu qu’il soit transi d’affection pour San-A et Requiem.
Je me suis mis le cerveau sur off. Ça c’est facile. Je suis un garçon. Et j’ai commencé à me poiler en entamant cet ouvrage truculent. Mémé, c’est une ode à la belgitude absurde et à l’anti-conformiste. Exit le politiquement correct ! Me voilà parti pour une virée désopilante et haute en couleurs avec une collection de personnages tous plus perchés les uns que les autres. La famille Destrooper est à elle seule une des plus belles galeries de portraits déjantés. Ça te fait reluire les zygomatiques ne sont plus en berne. L’humour est décapant. Les situations aussi improbables que surréalistes qui s’enchainent à vitesse grand V. Tu mets ta vraisemblance au cachot, tu la ressortiras plus tard. Profite du moment, lecteur abasourdi, et tu te laisses choper par les roubignoles. Nadine Monfils a le don de la parodie vaudevillesque dans un style littéraire qui fleure bon la gaudriole parfumée au spéculos. Nul doute qu’elle va te les chatouiller et faire surgir sur ton visage un large sourire béat.
Les dialogues glissent vers la franche rigolade. A ce niveau c’est du grand art. Un looping fleuri. La poésie de la galipette, un éboulis joyeux où les cadavres s’empilent avec joie. Mémé Cornemuse, c’est une ascension sur un mont de fantaisie, avec flingues et culottes en porte-étendard. Le rythme est rapide et soutenu. On ne s’ennuie jamais. Les jeux de mots jonglent de part et d’autre. On ne peut s’empêcher de se souvenir d’Audiard mais surtout de Dard. Car Mémé Cornemuse est barrée. Elle n’a peur de rien. Ses semblables et contemporains sont au mieux un terrain de jeu, au pire, des outils pour arriver à ses fins. Elle est dotée d’une très légère empathie et d’un besoin de culbute sans limite. Ses frasques nous charment. Franchement, Mémé m’a emballé. Faut juste pas la croiser. Enfin, si, mais alors juste dans le tome 2, La petite fêlée aux allumettes.
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