Roman au rythme haletant, une plongée terrifiante dans les méandres de l’esprit humain ! Sous la plume de Maxime CHATTAM
Présentation Éditeur
New York, hiver 2002 : on a retrouvé une femme atrocement scalpée. Détective de Brooklyn, Annabel O’Donnel enquête – la victime a été droguée à l’Ativan, un somnifère – et obtient l’adresse de Lynch, un grand acheteur d’Ativan qu’elle surprend chez lui à réaliser des perruques avec des scalps humains ! Lynch abattu, Annabel découvre des cadavres putréfiés et les photos de personnes disparues. Tandis que sur le mur, des lettres de sang glorifient Caliban, Annabel retrouve un texte énigmatique et reçoit l’aide de Joshua Brolin, un profileur : selon lui, Lynch n’agissait pas seul… Annabel et Brolin apprennent que Lynch a fréquenté un négociant en viande, Shapiro chez lequel ils découvrent le cadavre d’une suppliciée et l’adresse du « Temple de Caliban » : Caliban serait l’anagramme de Canibal. Annabel déchiffre les indices recueillis chez Lynch et se rend dans le New Jersey, une région minière où elle découvre un wagon abandonné… bourré de squelettes. Au « Temple de Caliban », un hangar désaffecté, Brolin retrouve un papier mentionnant une « Cour des miracles » où officierait Malicia Bents, anagramme de Caliban it’s me. Cette « Cour des miracles » désigne les souterrains de la ville : Brolin y rencontre une étrange mafia qui dit pouvoir obtenir de la viande humaine grâce à Malicia Bents, un officier de police… Constatant qu’Annabel s’est rendue chez le shérif de la région où est basée l’organisation, Brolin n’aura que le temps de lui éviter de finir en méchoui…
Origine | |
Éditions | Michel Lafon |
Date | 4 mars 2003 |
Éditions | Pocket |
Date | 11 mars 2004 |
Pages | 474 |
ISBN | 9782840989042 |
Prix | 9,50 € |
L'avis de Sophie Peugnez
Dans les entrailles des Enfers !
Une jeune femme court nue dans la rue. Dans sa main, un scalp et ce ne sont pas ses propres cheveux… Anabelle, jeune flic New-Yorkaise, continue à affronter son quotidien malgré la disparition inexpliquée de son mari. Elle va faire connaissance d’un inspecteur séduisant mais peu être un peu sombre, Joshua Brolin.
Un roman au rythme haletant, une plongée terrifiante dans les méandres de l’esprit humain ! Une véritable descente aux Enfers avec une intensité rarement atteinte ! J’ai été fascinée par l’imagination de Maxime CHATTAM.
In Tenebris est également la suite du roman La promesse des Ténèbres.
L'avis de Lea D.
In Tenebris est le deuxième tome de La Trilogie du Mal.
Après L’Âme du Mal, on se replonge une nouvelle fois dans les profondeurs de la psychose criminelle. Tout commence avec une jeune femme, nue et scalpée, qui court dans les rues de New York. Après avoir été prise en charge par l’hôpital, les analyses montrent qu’elle aurait été scalpée et profondément maltraitée.
Spécialisée dans les disparitions et les enlèvements, la détective Annabel O’Donnel se retrouve dans le groupe d’enquête. Suite à l’appréhension d’un suspect, elle découvre dans son antre les clichées de 67 personnes. Des personnes normales, Mr et Mme Tout-le-monde, qui ont disparu un beau jour et qui ne sont jamais réapparue… Autant dire que c’est déjà terrifiant, mais aussi que ce réseau de tueurs a le talent de prendre des personnes qui vont manquer à la société et pas des SDF ou des prostitués que personne ne remarque.
Suite à un article dans un journal, un personnage que l’on connaissait va faire son apparition : Joshua Brolin himself ! Suite à la grande perte infligée par Dante et le Bourreau de Portland, Brolin s’est retiré de la police et est devenu détective privée. Il a été engagé par une famille pour retrouver une jeune femme, qui serait une des victimes retrouvées photographiées sur le mur de l’antre de l’un des tueurs.
Après négociation, Annabel accepte d’aider Brolin sans en référer à ses collègues. En échange, la jeune femme va bénéficier de toute la science et de l’expérience de l’ex-policier et profileur. Bientôt, ils vont devenir un tandem de choc ! Différentes méthodes, différents vécus, parfaitement complémentaires.
J’ai découvert Annabel avec plaisir dans ce nouvel opus. Hantée par la disparition de son mari, Brady O’Donnel (que l’on peut retrouver dans La promesse des Ténèbres, une préquelle à la trilogie), elle se charge de toutes les affaires de disparitions et d’enlèvement, dans l’espoir un jour de le retrouver. Même si elle n’est pas profileuse comme Joshua, cela ne l’empêche pas d’être une excellente détective, acharnée, courageuse, et même inconsciente du danger parfois ! C’est un personnage vraiment passionnant, touchant, et je m’y suis vraiment identifiée.
De son côté, Joshua Brolin a bien changé. Dans L’Âme du Mal, bien que touché par les horreurs de son métier, il conservait quand même une petite touche d’innocence, une partie qui n’était pas souillé par le mal. Mais après les événements… Il est devenu plus renfermé, plus charismatique, plus maitrisé et plus expéditif. Un grand bouleversement dans sa personnalité !
Il ne va pas hésiter à charmer Annabel lors de leurs premières rencontres, pour l’amener à collaborer avec lui. Mais au fil du temps, une complicité vraiment très forte va les unir, une confiance qui ne fait que grandir. Ils ont beaucoup de points communs, un passé douloureux, ce qui fait que les rapprocher. Ils vont compter l’un sur l’autre, avoir des attentions qui dépassent le cadre professionnel et devenir amis. Un duo vraiment très intéressants, leurs interactions, leurs échanges, donne beaucoup de sel au récit !
J’ai commencé à lire La Trilogie du Mal en lisant Maléfices (oui, je sais, logique !), mais In Tenebris est ex-aequo quant au fait de me faire flipper à mort ! Pour vous planter le décor, je l’ai fini à 1h ou 2h du matin, seule chez moi, avec l’impression que quelqu’un s’était introduit dans la maison… Bref, la frayeur de ma vie, merci Mr Chattam !!
Si vous n’avez jamais eu l’occasion de lire du Maxime Chattam, je vous conseille plus que vivement sa Trilogie du Mal !
Si vous ne devez lire qu’un Chattam, lisez celui-là. Il est énormissime !!!!!!!!
A glacer le sang… une escalade dans l’horreur tout à fait prenante.
Super chronique Léa ! Mon préféré de la trilogie du mal ! prodigieusement jouissif de terreur et d’efficacité !