Anaïs Nin, sur la mer des mensonges… C’est beau et documenté, poétique, émouvant et envoutant.
Présentation Éditeur
Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l’angoisse de sa vie d’épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s’est inventé, depuis l’enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d’explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C’est alors qu’elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s’avère la première étape vers de grands bouleversements.
Origine | ![]() |
Éditions | Casterman |
Date | 26 août 2020 |
Pages | 192 |
ISBN | 9782203161917 |
Prix | 23,50 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Cet album autour et sur Anaïs Nin est tout d’abord un bel objet. Le dessin est fin et très coloré, comme des petits tableaux sur lesquels tu t’attardes avant de tourner la page. Illustrations faites aux crayons de couleurs tout en légèreté. Bien sûr, tu finis par la tourner cette page, pour découvrir la vie de cette auteure.
Je vais être sincère, je n’ai lu d’elle que Venus érotica, car elle fut l’une des premières femmes à se lancer dans la littérature érotique, et je savais qu’elle était diariste. Oui, j’aime bien de temps en temps te montrer que j’aie un tout petit de culture, ça veut simplement dire qu’elle écrivait un journal intime.
D’elle, je ne savais rien d’autre, ou si peu, et j’ai pas mal appris dans cet album très riche. Sa relation avec Miller, tous ces hommes qui voulaient lui faire changer son style, sa façon de vivre très libre pour l’époque, une femme qui fait preuve de beaucoup d’audace.
C’est beau et documenté, poétique, émouvant et envoutant.
Anaïs Nin, sur la mer des mensonges, c’est un sublime portrait d’une femme libérée.