Présentation Éditeur
Dans le Paris des années 1920, » époque de la joie de vivre » disait-on, le jeune Dédé Arnal crève de solitude, de misère et de vagabondage. Son horizon : la taule, l’esclavage en usine, le milieu des malfrats et des anars en rupture de ban. Comment échapper à l’asphyxie ? Comment survivre dans ces zones de violence et de haine où des gosses assassinent dans le seul but de se venger de leurs humiliations ? Condamné à la fureur et à la résignation, Dédé se tourne alors vers un fugitif rayon de soleil, c’est-à-dire vers Gina, une fille des rues, comme lui. Riches et pauvres sont égaux, en principe, devant les sentiments amoureux. Mais Gina est elle-même captive de son propre frère, un pâle voyou qui la viole et la vend. Tous les éléments d’une tragédie sont en place. Dédé Arnal sera ce » jeune monstre » que la société et l’injustice feront de lui.
Origine | ![]() |
Éditions | |
Date | 21 janvier 2010 |
Pages | 160 |
ISBN | 9782266202008 |
Prix | 7,40 € |

L'avis de Stanislas Petrosky
Le soleil n’est pas pour nous est le second opus de la trilogie noire de Mallet, on sort de la série Burma, pour aller dans du social plus que sombre.
Nous sommes à Paname en 1920, parmi tant d’autres, le jeune Dédé Arnal tente de s’en sortir, mais ce n’est pas facile. Entre la misère, le vagabondage, la taule, le boulot en usine payé au lance-pierres. Il a du mal le Dédé…
Puis, il y a les fréquentations, avec une vie comme ça, on ne peut pas traîner avec le beau linge, mais plutôt les voyous et les anars désœuvrés.
Alors, de fil en aiguille, de malheurs en coup d’infortune, la vie de Dédé va déraper. Le pauvre gosse va être pris dans une spirale tragique et de venir ce que la société appelle un monstre.
Toute société a les criminels qu’elle mérite disait Alexandre Lacassagne, Léo Mallet prouve dans ce petit chef-d’œuvre que l’éminent professeur de médecine légale avait raison…