
- Éditions Belfond le 17 janvier 2019
- Pages : 368
- ISBN : 9782714481177
- Prix : 19,90 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Oserez-vous tourner les premières pages du LECTIO LETALIS ?
Paris. Un assistant d’édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C’est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d’édition.
Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l’assassinat atypique d’un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.
Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d’Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l’unique survivante d’un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.
Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c’en est effrayant.
L’AVIS DE LEA D.
Merci à Belfond !
A Paris, un assistant d’édition se tranche les veines à la lecture d’un manuscrit. Et c’est la troisième fois que cela se produit dans cette maison d’édition. A Bordeaux, un psychiatre a été massacré par un rapace. Deux affaires que tout oppose à priori. Sauf que le lieutenant Gabriel Barrias va rapidement découvrir que Anna Jeanson est au cœur de ces deux affaires, de façon très mystérieuse.
Lorsque j’ai découvert Lectio Letalis, je dois avouer que j’étais très curieuse, et il avait tout pour me plaire : une secte, des personnes utilisant des rapaces à tuer, un livre tueur… Et j’ai eu en plus le plaisir de rencontrer Laurent Philipparie à Paris, lors d’une rencontré organisée par Belfond. Un vrai plaisir !
Lectio Letalis démarre fort dès le premier chapitre, et la suite est du même acabit : des poursuites, des révélations, une bonne dose de mystère, et des rebondissements bien dosés. L’intrigue est efficace, et le mystère qui entoure Anna Jeanson et la secte sont vraiment le point fort du roman. Du côté des personnages, j’ai apprécié le lieutenant Gabriel Barrias, dont le parcours a été très étrange. En effet, avant d’être flic, il était un indic, et a aidé la police dans une affaire, ce qui lui a valu des remerciements et une nouvelle vie. Mais l’homme conserve des habitudes de son « ancienne » vie, et a énormément de mal à s’intégrer au système. Les limites et les règles de la police le gêne souvent aux entournures, et on se demande combien de temps il va tenir avant de craquer. Le profil psychologique de ce personnage a été très bien décrit, son obsession le ronge depuis des années, surtout que l’affaire qui a déclenché cette obsession a été étouffée et les années qui ont suivi n’ont fait qu’ajouter de l’huile sur le feu…
Lectio Letalis est une lecture qui s’est révélée addictive, et j’en ressors avec beaucoup de plaisir !