Présentation Éditeur
CHAQUE ULTIMATUM PEUT ÊTRE LE DERNIER…
SON MÉTIER, C’EST DE TROUVER UNE ISSUE.
NON FATALE.
Stanislas Monville est négociateur professionnel. Il intervient dans les kidnappings, les séquestrations, les extorsions… Ses années de service dans les forces spéciales comme les missions privées qu’il conduit désormais lui ont donné un instinct très sûr pour repérer les situations à risque.
Aussi, lorsqu’il est contacté pour prendre en charge une négociation ultrasecrète autour du plus grand conservatoire de la biodiversité au monde, il sent bien un piège, mais la curiosité l’emporte. Très vite, il comprend qu’il a mis les pieds dans un engrenage dangereux, où l’écologie rime avec violence et fanatisme, et où chaque ultimatum risque d’être le dernier.
Un thriller haletant et original qui respire la vérité…
Origine | |
Éditions | Calmann-Lévy |
Date | 3 février 2021 |
Éditions | Le Livre de Poche |
Date | 30 mars 2022 |
Pages | 252 |
ISBN | 9782702180723 |
Prix | 19,90 € |
L'avis de Yannick P.
Négo est un thriller que je n’aurais pas lu sans mon libraire. Je serais sans doute passé à côté. Comme quoi, les libraires sont bien nécessaires et ne pourront pas être remplacées par du « en-ligne ».
Après une lecture fluide, je dois me faire une raison, l’intrigue tient la route. Basée sur une thématique à la mode, la collapsologie, j’avoue toutefois avoir été partagé après cette lecture. Mais je l’ai dévoré en deux nuits. Donc …
La 4ème de couv’, Stanislas Monville est négociateur. Comme l’auteur. Ça n’a pas été son seul métier. Il accepte de prendre en charge une négo secrète concernant un conservatoire de biodiversité. Le deal pue. Dans la balance, ce qu’il a de plus cher au monde. Sa fille.
Allons-y pour les faiblesses. Les personnages principaux m’ont paru taillés dans la masse, manquant parfois de subtilités. Le héros qui n’a qu’un seul point faible, depuis Achille, ça sent le déjà-vu. Et il y a quelques raccourcis scénaristiques, des facilités pour tailler un roman en 360 pages, quand il aurait pu outre passer les 500.
Donc un roman un poil trop manichéen pour moi de prime abord avec des personnages emblématiques, les grands méchants à la James Bond et des écolos warriors.
Vient ensuite le côté technique, là, j’avoue, je suis passé à travers. Les techniques de négociations de l’auteur, professionnel du sujet et ancien du RAID, intéressant mais ce n’est pas les minutes d’une conférence que je souhaite lire quand je m’attaque à un roman.
En revanche, et c’est là que ça devient intéressant, à y regarder de plus près, quelques thèmes me titillent. La concentration des fortunes aux mains de quelques conglomérats est réelle et discrète. Le combat écologique tend à se radicaliser. Quant à la collapsologie, c’est un thème nouveau, futur réceptacle de nos craintes. Donc il y a bien un terreau à écrire un roman noir.
Le choix des personnages est comme je les aime. Chacun y a sa place. Le prologue est top. Il place tout ce petit monde avec cohérence. C’est bien écrit, c’est rythmé, ça se lit très facilement jusqu’à une fin malheureusement un peu mécanique à mon gout mais sauvée par une toute fin que je n’ai pas vu arriver.
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