Kevin BROOKS : Captifs

Royaume-uni

INFOS ÉDITEUR

Captifs - Kevin Brooks
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Parution aux éditions Super 8 en mars 2016

Traduit par Marie Hermet

Linus, 16 ans, se réveille un matin sur le sol d’un sinistre bunker souterrain. Sans eau, sans nourriture… et sans la moindre explication. Manifestement, il a été kidnappé. Pour quel motif ? Et qu’attend-on de lui ?

Les jours passent. D’autres détenus, n’ayant apparemment rien en commun, sont amenés par un ascenseur,. Une petite fille. Un vieil homme malade. Un toxicomane. Un autre homme, une autre femme. Capturés en pleine rue, comme lui et désormais, constamment surveillés. Incapables de comprendre ce qu’ils font en ce lieu.

Bientôt, et tandis que le temps commence à perdre sa réalité, une horrible vérité se fait jour. Il ne s’agit plus de sortir – c’est manifestement impossible. Il s’agit de survivre. Ensemble. Le plus longtemps possible. En espérant obtenir une réponse à la seule question qui vaille : Pourquoi ?

(Source : Super 8 – Pages : 336 – ISBN : 9782370560575 – Prix : 18,00 €)

L’AVIS DE JUSTINE

Roman d’enfermement / survivalisme un peu à la sauce Saw, Maze Runner ou Cube (sans le côté gore ou fantastique), Captifs est un excellent huis-clos, ma première vraie bonne lecture d’avril 🙂 (Apparemment, en Angleterre il est considéré comme un YA, mais pour moi ça n’en est pas).

Le roman se présente sous la forme d’un journal (c’est d’ailleurs explicite dans le titre original: « The bunker diaries »), dans lequel Linus, un adolescent de 16 ans, va raconter au jour le jour ce qui se passe dans le bunker où il se retrouve un jour enfermé. D’abord seul, les jours qui passent voient arriver au fur et à mesure 5 nouveaux prisonniers, tous très différents les uns des autres. Sans moyen de communiquer avec l’extérieur, sans possibilité de sortie, sans savoir pourquoi ils sont là, ils vont devoir apprendre à (sur)vivre ensemble.

L’ambiance générale passe par bien des états d’esprits, entre la résignation, la rebellion, la réflexion, l’abattement, l’espoir… Les captifs sont observés en permanence par une présence invisible qui a placé des caméras, la personne qui les a enfermées là, et qui se comporte avec eux comme on dresserait un animal: il les récompense quand ils se comportent bien et les punit quand ils désobéissent. Cette présence qu’on sent tout au long du livre sans jamais la rencontrer prend un ampleur terrible puisqu’à la fin du livre, elle est presque devenue divine, ayant possibilité de vie ou de mort sur les prisonniers.

Sans pouvoir vous l’expliquer, je suis en général assez friande de ce genre d’histoires, et Captifs est à mon sens très réussi. La fin est très bien, on a peu de réponses (pour ne pas dire pas du tout) mais c’est un parti pris de l’auteur qui ne m’a pas gênée. Ce n’est pas du tout gore (comme Saw) ou fantastique (comme Cube), je trouve que c’est plutôt psychologique, et personnellement, j’ai beaucoup aimé 🙂

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