Présentation Éditeur
Elle est belle, attirante, disponible. Il n’a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre.
À présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement.
Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n’est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince…
Origine | |
Éditions | Fleuve Noir |
Date | 8 novembre 2007 |
Éditions | |
Date | 10 septembre 2009 |
Pages | 320 |
ISBN | 9782266181365 |
Prix | 7,70 € |
L'avis de Sophie Peugnez
Un suspense efficace
Benoît se réveille dans un endroit sombre… Il se retrouve très vite confrontée à sa geôlière… Femme cassée qui a décidé de lui faire payer très fort des actes qu’il aurait commis dans le passé…
Je me suis laissée prendre au jeu car, même si ce thème a déjà été traité, Karine GIEBEL tient son lecteur en haleine jusque dans ses dernières lignes.
L'avis de Justine
Je suis à deux doigts du coup de coeur pour ce roman de Karine Giébel, le troisième que je lis, et une nouvelle claque après Meurtres pour rédemption !
Commençons par les petits bémols (il n’y en a que deux): trop court (c’est plutôt sympa comme bémol, ça veut dire que c’était tellement bien que j’aurais voulu qu’il dure plus longtemps ^^), et puis une phrase sur le livre qui dit « ferait passer le Misery de Stephen King pour un roman d’ados »: je m’attendais à quelque chose de vraiment pire en termes de sévices (Misery allait tout de même assez loin), et finalement j’ai trouvé cette partie « torture » assez soft et j’ai été un poil déçue (oui, je suis une sadique ^^).
Encore une fois, l’auteure nous offre un récit magistral, hyper sombre, à la fin excessivement noire – mais c’est ça que j’aime chez elle: il ne faut pas s’attendre à quelque chose de lumineux, peu d’espoir avec elle, mais ça change de tous ces romans un peu guimauve qui nous offrent trop souvent des happy ends! Karine Giébel malmène ses personnages et va au bout de son histoire, et personnellement, je suis prise aux tripes à chaque fois !
Avec Les morsures de l’ombre, on va suivre la captivité de Benoît, un flic enfermé et torturé par une femme qui pense qu’il a tué sa soeur. En parallèle, on suit l’enquête de ses collègues qui cherchent à le retrouver, et également les visites hebdomadaires de sa tortionnaire chez le psy! C’est donc un récit très riche et foisonnant malgré son petit nombre de pages (à peine 278). La plume est toujours magnifique, vraiment, j’adore la façon d’écrire de Giébel; elle rejoint mon top 2 des auteurs qui écrivent le mieux avec Grangé… (tiens, deux auteurs de polars..). Le suspense s’accélère à la fin du récit, on ne peut s’empêcher d’espérer un dénouement heureux et la tension dans les derniers chapitres est vraiment insoutenable.
En résumé, encore une bonne pioche pour ce Giébel, qui nous a pondu une intrigue parfaitement maîtrisée, pas trop longue (ça devrait intéresser ceux qui sont rebutés par les pavés), noire à souhait, bref, j’ai adoré!
L'avis de Léa
Après avoir lu Meurtres pour rédemption et Juste une ombre, deux gros coups de cœur, je me suis intéressée davantage aux autres romans écrits par Karine Giébel, et commencé Les Morsures de l’Ombre.
Benoît Lorand est policier. Un soir, il va se faire kidnapper par Lydia, qui à bientôt recourt à tous les moyens possibles pour le torturer et le faire avouer une faute. L’intrigue se passe essentiellement à huit-clos, dans la geôle où est enfermé Benoît, à la merci de sa tortionnaire. De brefs passages nous en font sortir, pour mieux se rendre compte de l’enquête poursuivie par les collègues du policier pour le retrouver. Cette enquête va vite faire remonter des secrets à la surface. Comme le fait que Benoît soit un homme marié qui trompe régulièrement sa femme… Ces échappés sont nécessaires, à la fois pour découvrir les différents secrets et suivre la progression de l’enquête, mais aussi pour permettre aux lecteurs de souffler, d’échapper aux tortures que Benoît subit, décrites avec beaucoup de détails qui glacent le sang !
Karine Giébel dresse différents portraits, de personnages très différents des uns des autres. Lydia est une jeune femme profondément blessée, atteinte dans sa psyché, qui peut se révéler à la fois très perverse et très vulnérable. Benoît est l’archétype du flic, grande gueule, Don Juan, qui saute sur toutes les femmes qu’il rencontre. A première vue un type détestable ! Mais la torture physique et psychologique qu’il subit nous le rend plus sympathique, on espère toujours qu’il va s’en sortir, réussir à se tirer d’affaire. Mais aussi pourquoi il s’est retrouvé dans cette situation !
Les Morsures de l’Ombre, comme les autres romans de Karine Giébel, se dévore très vite et avec avidité. Malgré des qualités indéniables, je dois avouer avoir préféré quand même Meurtres pour rédemption et Juste une ombre. Mais cela n’enlève rien au plaisir que j’ai eu à lire Les Morsures de l’Ombre ! C’est un véritable « page turner », je n’ai pas pu m’arrêter avant d’être arrivé à la conclusion finale, qui était vraiment LE moment choc du roman !
Une agréable surprise !