Karine GIEBEL : De force

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Karine GIEBEL, reine du thriller, manipulatrice de nos émotions et de nos angoisses !

INFOS ÉDITEUR

De force - Karine GIEBEL
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Parution aux éditions Belfond en mars 2016

Parution aux éditions Pocket en septembre 2017

« Le temps de l’impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. »

Elle ne m’aimait pas.
Pourtant, je suis là aujourd’hui. Debout face au cercueil premier prix sur lequel j’ai posé une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j’ai voulu l’aimer. De toutes mes forces.
De force.
Mais on n’aime pas ainsi.
Que m’a-t-elle donné ?
Un prénom, un toit et deux repas par jour.
Je ne garderai rien, c’est décidé. A part le livret de famille qui me rappelle que j’ai vu le jour un 15 mai.
De mère indigne.
Et de père inconnu.

Lorsque j’arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite à tourner la poignée. Je respire longuement avant d’entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu’un tabouret au centre de la pièce. J’essuie mes larmes, je m’approche.
Sur le tabouret, une enveloppe. Sur l’enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles. Ecrites il y a trois mois. Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n’a plus aucune limite.

La haine.
Voilà l’héritage qu’elle me laisse.

(Source : Belfond – Pages : 528 – ISBN : 9782714459633 – Prix : 19,50 €)

L’AVIS DE PEPITA SONATINE

La sortie du nouveau Karine Giebel est toujours un événement en librairie. Reine du thriller, elle s’est imposée comme la « Dame du polar » par excellence, manipulatrice de nos émotions et de nos angoisses.

Une fois n’est pas coutume, elle nous bluffe et nous embarque dans une histoire sombre, sur fond de sentiments teintés de douleur et de souffrance.

Pas de violence physique, cette fois-ci mais plutôt psychologique et cela n’en est que plus fort.

Car elle sait faire, Karine ! Ciseler ses personnages en profondeur.

Prise dans un tourbillon dès les 1éres pages, je n’ai pu le lâcher jusqu’au final, com’ d’hab, en apothéose !!!

Réussite totale, coup de coeur assuré, à lire absolument !


L’AVIS DE LEA D.

Après avoir lu une grande partie de ses livres (en total : 5), si vous voulez tout savoir !), je me plonge dans le petit dernier de Karine Giébel, maintenant publiée chez Belfond.

Avec De force, Karine Giébel frappe fort une nouvelle fois : Maud, jeune femme de 21 ans, se promenait tranquillement avec son chien, lorsqu’elle se fait agresser. Battue, sur le point d’être violée, elle est sauvée in extremis par Luc, un joggeur de passage. Traumatisée, la jeune femme est conduite à l’hôpital, où son père et sa belle-mère la rejoigne. Après plusieurs discussions, le professeur et médecin Reynier, le père de Maud, réussit à convaincre Luc de venir travailler chez lui pour protéger Maud. Car Luc n’est pas un homme sans défense : il a une formation de garde de corps. Pour avoir protégé Maud, pour avoir vu les menaces reçues par le professeur Reynier, Luc accepte de venir habiter sur leur domaine et d’assurer leur protection.

De force s’avère un huis-clos étouffant, très psychologique et très violent. Malgré tout, ce ne sera pas mon préféré, mais un de ceux que j’ai préféré, avec Juste une ombre et Le purgatoire des Innocents. Mais ces trois livres, malgré un rythme haletant et des pages qui se tournent à toute allure, ne réussissent pas à dépasser Meurtres pour rédemption, pour moi le meilleur Giébel !

Malgré tout, De force est un livre que j’ai lu d’une traite, et avec plaisir : on ne ressort pas indemne de cette lecture. Tout au long de l’histoire, j’ai oscillée entre plusieurs théories, plusieurs opinions… Certaines étaient en parties vraies, d’autres étaient fausses, et j’ai vraiment aimé ne pas savoir sur quel pied danser avec ces personnages !

Car les personnages sont clairement le point fort. D’abord, Maud : elle apparait au début être le prototype même de la petite fille gâtée, surprotégée par son père et habituée à avoir tout ce qu’elle veut. Mais elle a de grosses fêlures, et certaines l’empêchent de se construire et d’être bien dans ses bottes. Son père, professeur, médecin, est clairement un des personnages que j’ai le plus détesté, surtout au début, le type qui offre une respectabilité à la face du monde mais qui a l’air de cacher des trucs pas nets du tout. Sa deuxième femme, Charlotte, parait superficielle et volage, mais s’avère un personnage abimé et touchant. Les deux employés, Amande (la femme à tout faire) et Sébastien (le jardinier) sont un peu plus en retrait mais essentiels à l’intrigue. Et pour finir, Luc, le garde du corps. Comme tous les personnages cités précédemment, il a ses failles, ses blessures et ses secrets.

De force nous plonge dans un livre plus psychologique que policier : certes, il y a de violence, du sang, et une enquête pour savoir qui peut bien menacer Maud et son père, mais surtout nous sommes tenus en haleine par l’intrigue, par la curiosité de découvrir qui est le maître-chanteur, quel son but et ses motivations. Malgré le fait que l’action se déplace dans plusieurs lieux, la majorité de l’histoire se déroule malgré tout en huis-clos, dans une ambiance familiale très souvent malsaine et pesante. Très oppressant, De force est un vrai page-turner ! Personne n’est franc, tous ont des secrets à cacher, à qui peut-on réellement faire confiance ? A personne…

Karine Giébel a ce talent immense de nous embarquer dans une histoire et ne plus nous lâcher : un rythme rapide, de l’action, des ressorts psychologiques très bien utilisés… Même s’il n’atteint pas le niveau de Meurtres pour rédemption, De force est une très bonne lecture !


L’AVIS DE JUSTINE

D’après les avis que j’ai pu lire avant d’attaquer moi-même le bouquin, De force est sympa mais clairement pas le meilleur de Giébel. Je dois avouer que je rejoins franchement cette opinion : je l’ai lu facilement et sans problème, mais c’est le moins bon de l’auteur que j’ai pu lire jusqu’à présent et franchement je suis déçue.

Si d’habitude son style incisif me plait beaucoup, je l’ai trouvé un peu trop poussé ici. L’auteur enchaine tellement les phrases courtes à formulation percutante que ça en devient trop. J’avais l’impression qu’il n’y avait plus que ça et ça m’a un peu gênée.

Dans ses autres romans que j’ai pu lire (Juste une ombre, Meurtres pour rédemption, Les morsures de l’ombre et Purgatoire des innocents), l’histoire et la fin étaient toujours hyper noirs, et j’adore. Et Giébel a le chic pour écrire des fins géniales et surprenantes. Là, j’ai trouvé l’ensemble beaucoup plus « gentillet » et cousu de fil blanc: dès la page 40, j’avais deviné la fin. Bien sûr, pas tous les tenants et les aboutissants, mais globalement j’avais compris la révélation finale ; du coup, j’espérais me tromper, j’espérais me faire balader par l’auteur, et finalement non… il y a tellement de sous-entendus dans le livre que le dénouement parait évident du début à la fin. En dehors de ça, l’intrigue m’a moins intéressée, je trouve qu’elle manque d’enjeux et d’ampleur, et je n’ai pas du tout réussi à m’attacher aux personnages. On est presque dans un huis-clos au final, il y a très peu de protagonistes et aucun ne m’a été sympathique, entre le patriarche libidineux et tout-puissant, les trois femmes de la maison (la fille droguée, la belle-mère qui refuse de vieillir et la domestique) qui veulent se taper le garde du corps et lui justement, faussement mystérieux alors qu’on comprend très vite ce qu’il cache…

Vous l’aurez compris, clairement je n’ai pas passé un moment de lecture transcendant. Pourtant ça n’a pas été une lecture horrible non plus, mais l’auteur nous a habitués à tellement mieux que j’en attendais sûrement trop…

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