Présentation Éditeur
Mettez l’humanité dans un alambic, il en sortira l’essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d’un grand jeu télévisé. »
Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer l’essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l’Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. À vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s’accumulent.
Il faut trouver de l’argent.
Il y aurait bien ce » Jeu » dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s’inscrire. Gagner les 50 000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n’est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher.
Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ?
Origine | |
Éditions | Finitude |
Date | 25 août 2022 |
Éditions | Pocket |
Date | 24 août 2023 |
Pages | 272 |
ISBN | 9782266331883 |
Prix | 7,70 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
S’il y a une chose que j’apprécie dans la littérature, c’est le roman noir, et s’il y a bien une chose que j’apprécie dans le roman noir, c’est le cynisme et l’ironie, et rien que pour cela, on se doit de classer Les corps solides dans les pépites !
Femme qui se démène pour tenter de garder le cap, un accident de la vie et de la route, et paf, plus d’outil pour bosser. Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, l’assurance ne répond pas, les dettes s’accumulent, bref, c’est la merde, faut bien appeler les choses par leur nom.
Mais heureusement il y a le Jeu !
Un tout nouveau Jeu, un concept simple, on touche une voiture haut de gamme, on est vingt, le dernier qui lâche a gagné ! Mais Anna à des principes, et ce Jeu n’entre pas dedans, mais quand la vie continue de t’acculer, il y a un moment où tu n’as plus le choix…
Et là, Incardona se lâche sur le voyeurisme médiatique, la manipulation, la cupidité, le tout avec un humour noir affuté, une bonne part d’intelligence et surtout une immense tendresse.
Parce qu’il n’y a pas qu’Anna, il y a son fils Léo, leur relation qui est le prisme dans lequel on suit le Jeu…
Magnifique, rien d’autre à dire…
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