Jon BILBAO : Pères, fils, primates

Espagne

INFOS ÉDITEUR

peres fils primates - jon bilbao
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Parution aux éditions Mirobole en avril 2016

Traduit par Marc Fernandez

Joanes est un entrepreneur en difficulté : son affaire de climatisation ne va pas fort et s’il ne signe pas ce contrat qu’il attend, il devra mettre la clé sous la porte. Ce brillant ingénieur avait pourtant tout pour réussir. Mais sa carrière a été tuée dans l’oeuf. Au cours d’un séjour sur une plage mexicaine, au milieu des hôtels remplis de touristes, pour célébrer le second mariage de son beau-père avec une jeunette peroxydée, il va croiser son ancien professeur d’université. Il rencontrera aussi un chimpanzé très spécial. Alors qu’un ouragan frappe les côtes mexicaines, Joanes plonge dans le burn-out et l’obsession de la vengeance…

Un très beau roman noir sur fond de tornade, entre Le Couperet de Donald Westlake et Shining de Stephen King.

(Source : Mirobole – Pages : 288 – ISBN : 9791092145540 – Prix : 21,50 €)

L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT

Première découverte des romans « noirs » des Editions Mirobole avec ce nouveau livre de Jon Bilbao, auteur de plusieurs romans, recueils de nouvelles dans le genre du noir et du fantastique.

Une première lecture motivée par un 4e de couverture très alléchant et qui promettait de bons moments dans les pages de cet auteur.

Généralement, quand je commence à exprimer mon avis ainsi, c’est que les choses ne se sont pas passées comme prévu : pourtant loin de moi l’idée de dénigrer cette lecture, fort agréable au demeurant, qui tient ses promesses quand au contenu relatif au résumé de celui ci.

C’est malheureusement la structure du récit et son déroulement qui va donner à cette chronique un semblant de mécontentement.

Partant d’un bon postulat avec ce sujet d’un entrepreneur en difficulté avec son entreprise de climatisation, sous peine de signer un gros contrat, Jon Bilbao va à mon sens se perdre dans son roman et va s »égarer au fil du sujet, et donner une tonalité autre à son récit.

Et c’est bien ce qui est dommageable : le sujet, le climat (l’intrigue se déroule pendant un terrible ouragan au Mexique), les différents personnages hauts en couleur qui jalonnent ce roman noir, tout était réuni pourtant pour faire un bon roman noir, bien sombre, avec une tension extrème, mais sans tomber dans le piège du thriller. A ce niveau là,  l’auteur a su éviter les clichés du genre et écrire un roman qui fasse peur, et qui nous mets les nerfs à vif.

Mêlant habilement les genres du roman noir, chronique sociale et drame, Jon Bilbao, sous prétexte de donner de la consistance à ses personnages en évoquant leurs déboires, leur passé respectif, va s »égarer un peu : ces diverses interruptions de lecture en cours du récit (même si elles sont intéressantes à lire et donne plus de consistance aux principaux personnages) alourdissent celui-ci et finissent par pertuber le rythme et l’ambiance sombre de l’ensemble.

En ce sens, c’est bien dommage : pour un roman que l’on veut qualifier de « roman noir » (et que l’on compare à un ancien écrit de Donald Westlake et de Stephen King – je cherche encore le rapport avec Shining ») ces coupures dans l’ambiance noire du récit, plombent largement celui ci.

En résulte un récit qui alterne donc de bons moments bien intenses, et des passages un peu ennuyeux. Un récit qui si lit au ralenti, sur les 3/4 du roman, avant que survienne une explosion de violence pure (physique et psychologique) dans le dernier 1/4 du livre. Une violence inattendue, qui tardait à venir (on parle quand même de vengeance dans le résumé de 4e de couverture) et qui permet de terminer cette lecture sur une note positive.
Néanmoins, cela est insuffisant en ce qui me concerne, pour le lecteur que je suis et aguerri au genre.

Un bon sujet, un climat propre à ce bon sujet, des personnages qui tiennent la route mais un récit en « dents de scie » qui plombe un peu l’ambiance, malgré une fin tonitruante.

Espérons que ma prochaine lecture de cette maison d’édition ne soit pas aussi décevante…

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