- Éditions Albin Michel le 2 mai 2018
- Éditions Le Livre de Poche le 29 mai 2019
- Pages : 560
- ISBN : 9782226392091
- Prix : 23,90 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Quand le commandant Corso est chargé d’enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.
Il a tort : c’est d’un duel qu’il s’agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.
Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu’un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d’un flic peut totalement basculer, surtout quand il s’agit de la jouissance par le Mal.
L’AVIS DE CLÉMENCE
Whaou je viens de terminer ce thriller et je suis scotchée !
On suit Corso, flic complétement borderline ne trouvant pas sa place entre le bien et le mal, se frottant souvent à l’illégalité. on a du mal à comprendre sa place au sein de la brigade criminelle au départ, puis on comprend très vite ses motivations. Si tout va bien dans le meilleur des mondes pour certains, ce n’est clairement pas le cas ici pour Corso qui a échoué dans son mariage, dans sa vie de famille avec son rôle de père, qui ne connaît pas ses origines , et qui a par-dessus tout la fâcheuse habitude de se mettre dans des situations compliquées au travail…
On ne peut que se prendre d’affection pour lui, qui ne tente pas de dissimuler ses faiblesses et qui fait preuve d’une grande honnêteté.
La violence est clairement hyper présente dans ce livre tant du côté du flic que des suspects.
Notre équipe de flics est confrontée à des meurtres de strip-teaseuses aux mises en scène particulières. Ce thriller s’articule principalement sur le duel perpétuel entre Corso et Sobieski, suspect numéro 1. Cette quête de la vérité devient une véritable obsession pour Corso , qui rêve de sauver la société de ce pervers qu’est Sobieski.
On entre en première partie complétement dans les milieux SM avec le bondage et autres pratiques surprenantes ! Les descriptions de ces déviances sexuelles sont sans filtre et il faut avoir le cœur bien accroché.
Heureusement, l’auteur ne s’y attarde pas plus que raison et concentre notre attention sur l’enquête en elle-même en deuxième partie . Ce qui est original, ici, c’est que très très vite et d’une manière particulière on dévoile rapidement le nom du suspect. Le but de cette enquête est donc de trouver un maximum de preuves pour parfaire cette accusation lors du procès .
Le duel flic/suspect est hyper intéressant psychologiquement parlé puisque le flic lui-même est tiraillé avec ses propres démons…
La dernière partie se tourne vers le procès méticuleusement décrit par l’auteur. On sent la volonté de plonger le lecteur en plein cœur de ce tribunal, comme s’il y assistait. Le lecteur se voit devenir un juré où il perd complètement les pédales avec tous les revirements de situation provoqués par la défense .
Une chose est sûre avec ce bouquin, même quand on est certain de tout savoir et bien ce n’est pas du tout mais alors pas du tout le cas !
Grangé a une manière d’écrire qui fait que l’on se sent dans un film, c’est incroyable ! Chaque scène, chaque endroit est illustré au fond de ma mémoire .
Du grand Grangé, qui vous scotchera jusqu’à la dernière page !!
L’AVIS DE YANNICK S.
« Même après ma mort Je ne t’oublierai pas Je ferai s’il le faut Un noeud à mon linceul. » -Charles Simond-
Partez ici avec l’auteur Jean-Christophe Grangé au 3ème sous-sol d’un immeuble du Xe arrondissement où se situe une boîte de strip-tease : le SQUONK.
Immersion dans le noir absolu du sol, des murs au plafond, du new-burlesque et du….SHIBARI
Vendredi 17 juin 2016 :
Le cadavre de Sophie Sereys, alias Nina Vice, 32 ans est découvert près de la place d’Italie aux abords de la déchetterie.
Nue, ligotée avec ses sous-vêtements, affreusement défigurée..😱
« Flairer le terrain »
Stephane Corso, chef du groupe 1 de la brigade criminelle, flic marginal en instance de divorce enquête.
« Un noeud de fouet »
Tandis que l’enquête stagne les meurtres continuent…
Descente dans les abîmes de l’âme humaine : Philippe Sobieski, un assassin devenu peintre.
Un suspect idéal ?
Un suspens jusqu’aux dernières pages..
Un « X » capital.
Qui es-tu Corso ?
Amis puissiez dans cet univers où les déviances et les perversions se conjuguent défaire les noeuds avant de sombrer dans la terre des morts…😱
L’AVIS DE YANNICK P.
Le retour de Grangé pour un FucXXXg thriller. Décidément, après le retour de Minier avec Soeurs, les ténors livrent de très bons thrillers ces derniers temps.
Lontano et Congo Requiem, avaient déjà effacé à mes yeux les très moyens ouvrages précédents. Mais là, il tape fort. Certes, à première vue, on peut y voir une solide et classique distribution des éléments qui fondent un thriller glauque. Un flic borderline au lourd passé, quelques femmes fatales, un méchant psychologiquement tordu, de la testostérone suintante des scènes d’action, une odeur poisseuse du sang et du sexe.
JC Grangé a du talent. Il saisit le lecteur, le frappe à l’estomac et le traine. Etat de choc ! Pourtant Grangé prend son temps, ce qui est rare dans ce genre littéraire. Il sait poser suspense et rebondissements. Il va des crimes à l’enquête, du procès jusqu’au final.
Stéphane Corso, chef de groupe à la brigade criminelle, est chargé d’enquêter sur une série de meurtres atroces. Les victimes, des strip-teaseuses. Son principal suspect, Philippe Sobieski, débauché notoire, assassin, ex taulard sadique et amoral, amoureux de sa peinture et adulé par les bobos parisiens passionnés d’art contemporain.
La Terre des Morts, fait la part belle à l’enquête criminelle, au travail de Corso et son équipe pour trouver les preuves. Un objectif, aller au-delà de la suspicion pour monter un dossier solide, décortiquer les rouages, passer par-dessus les impressions. S’immerger dans la tête du tueur. Pour Corso cela revient à une plongée dans le monde interlope et glauque du SM, du bondage. Le malaise du lecteur est palpable. Passé le Shibari, on entre dans la perversion à l’état brute, la violence, le gore. Les images sont fortes. Grangé pose une atmosphère pesante dès la première partie. Avec son étalage underground, il secoue le lecteur. Il lui met la glotte au bord des lèvres. L’abondance d’images déviantes n’a d’égale que les visages déformés, corrompus des toiles de Francisco Goya. Leurs ambiguïtés. Ces figures décentrées, comme les mortes, offrent une vision effrayante, une absence de lumière pour montrer tous les aspects de la vie y compris les plus désagréables.
Mais ne nous arrêtons pas là. Ce serait trop simpliste. Grangé est doué pour la psychologie de ses personnages. Moi, au fil des chapitres courts et intenses, je me pose la question de l’empathie. Si oui pour qui ? Corso bien qu’il traine une réputation professionnelle hors du commun est borderline. Son passé lui colle à la peau. Sa ténacité n’efface en rien ses écarts. Sa lutte à mort avec Sobieski dont le charisme énigmatique a du mal à se dessiner devant mes yeux, sa relation avec Émiliya pour sauver son fils Thaddée d’une emprise perverse, me coupent le souffle. L’’écriture est incisive. Le style direct, intense pour ne pas dire énervé voire ardent. Heureusement, Grangé nous offre un repos salutaire à travers la présence de Barbie la flic, Michel Delage le président du TGI ou Claudia Muller l’avocate ou Catherine Bompart la patronne.
De rebondissement en ricochet, la dépendance se fait sentir. J’ai besoin de savoir. Comme Corso, je me passionne pour cette histoire. Il n’y a pas de vérité, il n’y a que des mensonges assumés… et pour finir, je clôture un excellent thriller. L’expérience fut vigoureuse, surprenante. On en redemande.
L’AVIS DE LÉA D.
Je ne pouvais décemment pas manquer ce dernier roman de Jean-Christophe Grangé !
Après qu’un collègue ne parvienne pas à résoudre un enquête, le commandant Corso est appelé sur une série de meurtres. Des meurtres avec des strip-teaseuses comme victimes, et mis en scène de manière plus que particulière. Si, au début, Corso pensait résoudre l’affaire facilement, le temps va lui prouver qu’il a tort. Surtout lorsque le suspect principal, avec l’aide de son avocate, va glisser entre les mailles du filet…
Jean-Christophe Grangé fait partie de ces auteurs de thriller dont j’attends impatiemment les livres, en compagnie de Maxime Chattam et Franck Thilliez. Alors, j’ai compté les jours me séparant de la sortie de La terre des morts, pour finalement me jeter sur son roman dès sa sortie !
Avec La terre des morts, Jean-Christophe Grangé nous plonge dans le domaine de la nuit et du sexe, avec l’univers des strip-teaseuses mais surtout avec le domaine du « sexe dur », et particulièrement le SM. Ce n’est pas un univers dont je suis très familière, alors j’étais curieuse de voir comment cela allait être traité ici. Je préfère prévenir que si vous êtes plutôt novices, il faut un temps d’adaptation. Le SM décrit ici est vraiment très dur, souvent malsain et dérangeant. Cela ne correspond à la réalité – ou à la majeure partie de la réalité de cette sexualité – et les descriptions de certaines scènes peuvent être vraiment dures. Il faut donc un temps d’adaptation avant de véritablement rentrer dans le récit !
De plus, Jean-Christophe Grangé présente une structure narrative différente de ses précédents romans. Ici, pas de tandem entre flics, mais plutôt une représentation de l’affrontement typique entre le « méchant » et le « gentil ». Dès le début, nous allons avoir un suspect principal, que Corso va tenter de coincer par tout les moyens possibles. Nous allons assister à l’enquête initiale, à la découverte des indices, à l’arrestation… Mais surtout au procès, un passage que j’ai énormément apprécié ! C’est rare de voir cette partie dans les romans : le fait de voir le système judiciaire en action, de voir comment la vie reprend – ou tente de reprendre – son cours après une enquête, comment est géré un procès des années après, dans la vie de tout les jours.
Si La terre des morts est une bonne lecture, il ne fait malgré tout pas partie de mes préférés. Non, cet honneur irait plutôt à L’empire des loups, Les rivières pourpres ou Miserere. Pour ce qui est de La terre des morts, je peux lui reprocher parfois un rythme un peu inégal, le début est lent et j’ai eu du mal à m’installer dans l’intrigue. De même, je trouvais l’écriture peut-être pas aussi percutante que d’autres de ses romans…
Mais j’attendais peut-être un peu trop de La terre des morts ! Surtout que les deux livres précédents, Lontano et Congo Requiem était vraiment très bon. Je dirais donc que La terre des morts est une bonne lecture, dans laquelle je me suis plongée avec grand plaisir, mais qui ne se classe pas parmi mes préférés.
J’ai malgré tout passé un très bon moment, et c’est le principal !
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Grangé fait partie de ces auteurs qui sont chiants…
Tu ne peux pas rester neutre après la lecture d’un de ces livres.
Le mec ne sait pas te laisser tiède, tu aimes, tu détestes, pour ma part, j’ai le cul entre deux chaises…
Mais comme au final, j’ai apprécié le livre, je vais en causer, parce qu’écrire sur un roman pour en dire du mal, ça ne m’intéresse pas plus cela. Si je n’ai pas apprécié, ça ne veut pas forcément dire que ce n’est pas bon, mais juste que ce n’est pas fait pour moi, où que ce n’était pas le moment de le lire.
Pour en revenir à La terre des morts, j’ai eu du mal au départ, je ne sais pas trop pourquoi, sûrement l’impression d’un air de déjà-vu. Mais il est des romans dont on ne peut faire autrement que de faire une « mise en place », ce qui n’est pas forcément le plus palpitant, et je suis dans le camp de ces lecteurs chiants qui veulent que ça pulse dès le départ qui aiment être entrainés dans une lecture qui ressemble à un grand huit…
Par contre, tu peux me croire que quand Grangé a bien présenté tout le monde, ça part d’un coup, et à fond les ballons.
En fait ce roman est un diesel, faut que le moteur chauffe un peu, quelques kilbus pépères afin de le mettre en route, puis ensuite, c’est parti pour une balade bien glauque mon pote. Entre le porno-trash, le bondage, et le sadomasochisme poussé à l’extrême, tu vas faire une jolie promenade dans le monde des paraphilies, tu peux me croire…
Quant au côté machiavélique de l’auteur pour cette trame, rien à redire, fallait trouver l’idée…
Donc, si tu aimes la violence, le sexe, la peinture, les personnages tourmentés, et les intrigues torturées, c’est un livre que tu dois t’offrir…
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La terre des morts: Peut être le meilleur Grangé, un héros sombre, torturé, totalement border-line mais auquel on s’identifie. Une intrigue à tiroirs, pleine de rebondissements, on ne le lâche pas une fois ouvert
Bonjour Gaelle
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