INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Marchialy en février 2016 Traduit par Cyril Gay Quand Jake Adelstein intègre en 1993 le service Police-Justice du plus grand quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun, il n’a que 24 ans et il est loin de maîtriser les codes de ce pays bien différent de son Missouri natal. À Tokyo, il couvre en étroite collaboration avec la police les affaires liées à la prostitution et au crime organisé. Pour cela, il n’hésite pas à s’enfoncer dans les quartiers rouges de la capitale, dans les entrailles du vice et de la décadence. Approché par les yakuzas, il devient leur interlocuteur favori tout en restant un informateur précieux pour la police. Une position dangereuse, inédite et ambivalente, aux frontières du crime, qui incite Jake Adelstein à entrer dans un jeu dont il ne maîtrise pas les règles. À mi-chemin entre le polar mafieux et l’enquête journalistique, Tokyo Vice est aussi le roman initiatique d’un jeune journaliste américain à Tokyo qui nous livre, avec beaucoup d’humour, un témoignage nerveux sur l’envers de la société nippone. (Source : Marchialy – Pages : 400 – ISBN : 9791095582007 – Prix : 21,00 €) |
L’AVIS DE LEA D.
Tokyo Vice, ou une plongée dans la vie d’un des plus grands quotidiens japonais.
Jake Adelstein intègre le Yomiuri Shinbun en 1993, dans le service Police et Justice. Il va travailler sur les affaires liées à la prostitution et au crime organisé, n’hésitant pas à traiter avec la police et les yakuzas, devenant au fil des ans un excellent journaliste et informateur. Mais lorsqu’il a commencé à travailler pour ce journal, il n’avait que 24 ans, et les méthodes et codes des Japonais sont très différents de ceux utilisés dans le Missouri… Il faut apprendre les règles, et les apprendre vite si on ne veut pas se faire éjecter du métier, ou pire. Jake Adelstein a commencé son métier en couvrant des affaires mineures, allant des vols de sac à mains aux vendeurs à la sauvette, pour devenir ensuite un reporter sur les homicides, suicides et disparitions, puis en intégrant la brigade des mœurs et travaillant sur le crime organisé. Peu à peu, il s’est fait un nom, a accumulé les contacts et les histoires, à tel point que sa famille a dû un temps être placée sous la protection du FBI et lui-même sous protection d’un garde du corps !
Lorsque j’ai commencé Tokyo Vice, j’avais seulement été attirée par la couverture et je n’avais pas réalisé que ce roman était en réalité le fruit des enquêtes réelles de Jake Adelstein. Sous forme d’un roman, Jake Adelstein nous présente son autobiographie, sa vie depuis qu’il a commencé à travailler pour les journaux japonais. Et c’est pour ça que Tokyo Vice fait mouche ! Le sujet en lui-même est déjà passionnant, mais quand c’est en plus une histoire véridique, qui s’est réellement déroulée… Cela ne fait que rajouter du piment et de l’intérêt ! Car Jake Adelstein est loin d’avoir eu une vie ordinaire et sans ennui : blanchiment d’argent, yakuzas, crime organisé, greffe de foie, et ce n’est qu’un échantillon des sujets traités ici.
Jake Adelstein va traiter dans Tokyo Vice tout son apprentissage au métier de journaliste d’investigation, son intégration à la société japonaise (pas évidente pour un gaijin !), ses enquêtes sur le commerce sexuel, son affrontement avec une des plus grosses organisations de yakuzas, et de manière générale tout le côté « sombre » de la vie au Japon. Tokyo Vice est un gros livre, qui ne se lit pas en un clin d’œil tant il y a de données à assimiler, mais qui n’ai jamais ennuyeux. C’est un témoignage qui se lit comme un roman policier, et qui ne peut que passionner, surtout les personnes intéressées par le journalisme ou la vie au Japon, particulièrement bien dépeinte.
Un livre que je ne peux que recommander !
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.