- Éditions Glénat en septembre 2015
- Pages : 176
- ISBN : 9782344008980
- Prix : 10,75 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
- Scénariste : Izu (Guillaume DORISON)
- Dessinateur : Asan
Depuis des siècles, le Mont-Saint-Michel est la source de nombreuses légendes.
Des druides celtes au crâne de l’évêque Aubert en passant par la forêt de Scissy, le lieutenant Clotilde Dumont pensait avoir tout entendu en prenant son poste à la gendarmerie du Mont… Mais ses idées sont vite chamboulées lorsque, suite à un éboulement, un mystérieux sanctuaire est mis à jour.
D’après certains écrits, le Mont-Saint-Michel serait en réalité une prison, et ce sanctuaire, une cellule : celle du dragon de l’Apocalypse, enfermé suite à sa défaite contre l’archange Michel. En violant ce lieu sacré, les archéologues risqueraient alors de précipiter la fin des temps.
Et si tout ceci n’était qu’un leurre ? Une belle histoire fabriquée de toutes pièces par des trafiquants d’art, désireux de s’approprier quelques reliques précieuses… Pour Nicolas Quitin, spécialiste en ésotérisme très controversé, tout ça n’est qu’une sombre mascarade et il compte bien venir en aide au lieutenant Dumont.
Pourtant, quand les signes décrits dans l’Apocalypse selon saint Jean s’abattent sur le Mont Saint-Michel, Clotilde commence à douter…
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Une enquête policière sous forme d’un manga one-shot publié par les éditions Glénat en collaboration avec les éditions du Patrimoine c’est plutôt une bonne idée. Car il permet aux adolescents de découvrir l’histoire du Mont-Saint-Michel. Des photos en noir et blancs sont intégrées dans l’ouvrage ainsi que des illustrations de Charles Nodier. On reconnaît parfaitement les différents lieux. Mais le graphisme n’est pas toujours parfait notamment au niveau des visages.
L’idée d’utiliser la dimension mystérieuse du monument est plutôt intéressante : les légendes entourant le crâne de l’évêque Aubert et les origines du site. Le soucis c’est qu’en voulant créer un thriller ésotérique les auteurs ont un peu perdu leurs lecteurs : pas assez de pages pour développer une théorie cohérente c’est dommage. Et c’est un peu un soucis récurent lorsqu’on tente d’écrire un récit dans l’esprit « Da Vinci Code ».
Les japonais sont fans du Mont-Saint-Michel, cette collaboration franco-japonaise était un projet sympa. Les personnages étaient bien trouvés notamment cette jeune gendarme un peu écrasée par l’image forte de son père qui est son supérieur hiérarchique. Elle a pourtant du caractère et des ressources.
Cela aurait été un vrai plus si il y avait eu à la fin de l’ouvrage, un petit dossier, comme en trouve souvent dans les mangas, indiquant les éléments de fiction et ceux réels à propos notamment de Notre Dame sous Terre, du culte de Mithra.
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