Après le succès de L’Embaumeur (Éditions de La Martinière, 2017), prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux, Isabelle Duquesnoy nous livre le portrait d’une mère aussi cruelle qu’abominable, écrit dans une langue époustouflante, entre préciosités du XVIII e siècle et démesure rabelaisienne.
Présentation Éditeur
Maudite fin d’année 1798 pour la Pâqueline : d’abord le procès retentissant de son fils Victor, qui lui a valu une réputation ignominieuse. Et maintenant, l’incendie de sa maison, l’obligeant à se réfugier clandestinement dans l’appartement de ce fils, qui a fait fortune de son métier d’embaumeur et de trafics d’organes.
Exaspérée par le luxe qu’elle y découvre et par les pleurnicheries de son rejeton emprisonné, la Pâqueline accouche d’une idée diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets de son enfance chaotique, tout en le dépouillant de ses richesses, jusqu’aux murs qu’elle déshabille pour les couvrir de ses écritures.
Le récit de Pâqueline, entre éclats de rires, suspense et tragique, tient le lecteur entre ses griffes jusqu’à l’apothéose finale. De son enfance, confinée dans un bordel avec sa mère, à sa jeunesse définitivement sabotée dans une ferme normande, jusqu’à la découverte d’un terrifiant commerce de peaux humaines utilisées en objets du quotidien…
Où l’on comprendra l’itinéraire de cette femme perdue et la répugnance que lui inspire son garçon. Trouvera-telle, grâce à lui, les moyens d’une nouvelle fortune ?
Origine | |
Éditions | La Martinière |
Date | 21 janvier 2021 |
Pages | 400 |
ISBN | 9782732492612 |
Prix | 21,50 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
La Pâqueline, c’est la mère de Victor, l’Embaumeur, qui vient d’être condamné pour des trucs pas sympas avec un cadavre, si tu vois ce que je veux dire. Et en 1798, les gens ne font pas la belle vie à la Pâqueline, c’est tout juste si on ne lui crache pas au visage quand elle passe dans la rue, à l’époque la médisance régnait, on adorait dire du mal de son prochain. Ah, on me signale dans l’oreillette que c’est toujours la même chose en 2021, voir encore pire grâce, à cause, des réseaux sociaux…
Mais revenons à ce formidable roman, qui mêle la vie de cette femme, dont on hésite à chaque chapitre à la haïr, ou à la plaindre et la chronique d’une époque. Isabelle Duquesnoy sort des sentiers battus, des personnages hauts en couleur et forts sordides, un récit totalement insolent qui fait plaisir à lire.
Un magnifique travail de recherche historique, une vision sombre de cette période post-révolutionnaire.
Victor est emprisonné suite à son procès, la Pâqueline va prendre possession de son habitation, de son commerce, elle le déteste ce fils, et va lui faire savoir, lui faire comprendre pourquoi.
Je dois avouer que j’ai lu ce livre, sans avoir lu le précédent, je n’ai pas pour autant été perdu dans ma lecture, en revanche, je n’ai qu’une envie maintenant, lire L’Embaumeur.
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.