« Il s’est imposé comme l’un des chefs de file de la nouvelle génération d’auteurs français dans le domaine de l’imaginaire. Xavier Mauméjean mêle, avec pertinence et brio, réalisme et merveilleux. »
Le rituel de présentation … Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Xavier Mauméjean et suis auteur de romans, nouvelles, pièces radiophoniques. Outre la série Club Van Helsing créée avec Guillaume Lebeau, je dirige Royaumes Perdus, une collection de Fantasy chez Mango. Mes derniers romans parus sont Freakshow ! et avant il y a eu Ganesha qui est le journal d’Elephant Man, récit de quatre enquêtes policières dans le Londres victorien, une capitale où l’ordure côtoie le luxe.
Alors, selon vous, la collection Van Helsing « polar » ou « fantastique » ?
Cela, mais aussi une influence des littératures de l’imaginaire, du thriller et des mangas. Une collection populaire, en somme, servie par les meilleurs auteurs de genre.
Comment avez-vous été recruté par les créateurs de la série ou pour les créateurs, comment avez-vous recruté les auteurs de la série ?
Par coup de cœur, vraiment, et il se trouve que de nombreux auteurs sont aussi des amis, ce qui ne gâche rien.
Selon vous quelles sont les qualités requises pour écrire dans cette série et ce genre de romans ?
Etre sérieux sans se prendre au sérieux, et aimer la littérature populaire.
Avez-vous un monstre imposé pour l’écriture ou êtes-vous totalement libre de ce choix ?
Les auteurs sont totalement libres. Et c’est d’ailleurs l’un des plaisirs à diriger cette collection que de découvrir le choix du monstre, et le traitement de la chasse par l’écrivain. Des romans aussi différents que Délire d’Orphée de Catherine Dufour ou Mastication de Jean—Luc Bizien ont été pour moi un enchantement. D’autant que, comme Catherine et Jean-Luc sont d’authentiques professionnels, il n’y a rien à faire sur le texte, sinon le déguster.
Comment avez-vous été inspiré ?
Aucune idée, c’est le propre de l’inspiration.
Quels sont les thèmes imposés pour l’écriture ? Quelles sont les limites ?
Pas de limites, en dehors du cadre défini par la bible. On ne démesure pas un auteur comme Jean-Luc Bizien.
Même question sur l’écriture : Y-a-t-il des critères imposés (format, nombre de pages) ?
Oui, mais c’est le roman qui prime, et donc tout cela peut être à chaque fois discuté même si le nombre de signes indiqués aux auteurs est de 250 000, ce qui n’est pas beaucoup, mais contribue me semble-t-il au caractère nerveux des récits. Encore que Catherine réussit à faire un roman introspectif avec moins de signes que le nombre avancé, preuve que l’écriture, lorsqu’elle est maniée avec talent, se moque des contraintes.
Elle sera publiée un jour la petite bible du CVH ?
Non, sauf piratage.
Imaginez-vous une adaptation en série tv par exemple ? Qui verriez-vous dans le rôle de votre personnage principal ?
Personne, c’est précisément la force d’Hugo Van Helsing, il est ce que chaque écrivain en fait.
Quels sont vos projets pour l’année à venir ?
Dormir.
Merci à Xavier Maumejean de nous avoir accordé cette interview.
Retrouvez la chronique de son livre ici : Freakshow
Interview réalisée en collaboration avec Claire Redfield, Raven & Belgarpat du site Plume Libre.
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