Rencontre avec Véronique Zaborowski à l’occasion de la sortie de son roman « Un billet pour l’inconnu » en juillet 2017
Jérôme PEUGNEZ : Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Véronique Zaborowski : J’ai grandi à Rochefort-sur-Mer, en Charente-Maritime. J’ai commencé par écrire des textes de chansons, puis des nouvelles et des poèmes pour des revues littéraires (Zinc, Arcade, Mercure Liquide…).
JP : Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?
VZ : J’écris depuis l’adolescence. L’envie est née de façon naturelle, au fil des livres et des textes de chansons que je prenais plaisir à décortiquer.
JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
VZ : Les livres de la Bibliothèque Rose de l’époque, Fantômette ! Des BD aussi, Astérix, Gaston Lagaffe, les albums de Gotlib, un peu plus tard.
JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
VZ : Souvent je relis le matin de bonne heure les pages noircies la veille, histoire de me replonger dans l’ambiance. Concernant la fin du livre, je laisse une certaine marge d’évolution à mes personnages, mais le dénouement reste programmé.
JP : Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
VZ : S’agissant de ce livre non, ou bien de façon très inconsciente. Toutefois j’ai remarqué que certains personnages, hommes ou femmes, possèdent une facette de moi à différentes périodes de ma vie. C’est le cas du détective privé d’”Un billet pour l’inconnu”, mélomane amoureux de l’océan Atlantique.
JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
VZ : L’écriture du roman m’a demandé environ deux ans. Il m’a fallu plusieurs mois de recherche avant de rencontrer mon éditeur.
JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
VZ : Des lecteurs m’ont confié avoir aimé la “galerie de personnages”, et le style, ce qui m’a le plus touchée. Quelqu’un m’a parlé d’ une ambiance à la Léo Malet.
JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
VZ : La musique demeure ma première passion. Jeune je me suis formée à la vidéo, tout ce qui se rapporte à l’image, photo, cinéma, m’intéresse.
JP : Quels sont vos projets ?
VZ : Je viens de mettre le point final à un roman dont l’intrigue se situe au milieu des années 80. Il s’agit plutôt d’une chronique, mettant en scène trois adolescents. Il me reste à peaufiner. Je m’attelle à l’écriture d’un autre roman. On y retrouve des personnages croisés dans “Un billet pour l’inconnu”, Frank, le détective, notamment. Une bonne partie de l’histoire se déroulera non loin du Canal Saint-Martin, à Paris.
JP : Quels sont vos coups de coeur littéraires ?
VZ : La liste est longue. Je relis souvent “Le capitaine est parti déjeuner” de Bukowski. C’est un livre qui ressource, qui fait du bien par sa sincérité. Je pense à un court roman de Silvia Avallone, “Le lynx”, que j’ai aimé récemment. “Point Dume”, le dernier Dan Fante, j’aurais rêvé pouvoir en découvrir la suite.
JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
VZ : Le silence peut suffire ! C’est selon l’envie de chacun. Mais vous trouverez quelques références musicales au fil des pages, Jeff Buckley par exemple.
JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
VZ : On peut m’envoyer un message sur mon compte Facebook, ou sur Twitter.
JP : Merci Véronique Zaborowski de vous êtes prêtée à cette interview.
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