Laurent Luna vient de publier les Soleils de Siàm aux éditions Gründ.
Ce roman fantastique, initiatique et passionnant convient à tous les lecteurs à partir de l’adolescence jusqu’à 110 ans et plus. C’est le remède parfait contre la morosité ambiante.
On a peur, on pleure, mais on rit aussi beaucoup en suivant les aventures de Loreleï.
Laurent a gentiment accepté de répondre à nos questions.
Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Je peux même le décrire en un seul : sinueux. Depuis l’armée jusqu’au poste de chef d’entreprise mis à terre par son associé, de nombreux métiers toujours émaillés de galères et quelques bons moments ont fait de moi ce que je suis : un insatiable excentrique qui encaisse les coups avec, toujours, le sourire aux lèvres.
Sauf quand mon ordi’, ce vil traître, fait des siennes et me lâche. Ne plus pouvoir tapoter les touches de mon clavier me rend dingo !
Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?
La faute à ma professeur de français, quand j’étais collégien (en classe de 5ème). Si elle ne m’avait pas encouragé à écrire, en me félicitant à chaque fois sur les travaux (minables) que je lui rendais, le manque de confiance en moi m’aurait certainement bloqué net. Et je serais devenu président de la république, minimum.
L’horreur !
Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?
Je bâti un plan, fais des recherches, me creuse le ciboulot jusqu’à mobiliser la totalité de mes neurones et enfin… me lance ; ça prend des années.
Non, je délire, En fait, dès que j’ai toute l’histoire et les personnages en tête, zou, je balance la sauce tant qu’elle est chaude. Je peux rester scotché à mon clavier 48 heures sans dormir, à ne m’octroyer que de rares pauses toilettes quand l’appel de la nature se fait trop pressant.
Y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
Oui, parfois, et malheureusement ce sont presque toujours des vilains méchants pas beaux qui craignent du genou.
Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
Pour « Les Soleils de Siàm », environ dix mois entre l’écriture du premier mot et la parution du roman aux éditions Gründ. Dans le détail ça donne cinq semaines de recherches, sept d’écriture et cinq de plus pour les corrections, dimanches et jours fériés compris.
Alors bien sûr, mises bout à bout, toutes ces semaines ne font pas dix mois. Mais j’écrivais aussi d’autres « choses » (beaucoup sur Facebook et à ma maman).
Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
A chaque fois qu’un lecteur me dit qu’il a aimé l’un de mes romans, je suis surpris et marqué. Quand il m’avoue ne pas avoir aimé (ce qui est très très rare *mode fier ON*), je ne suis pas surpris, mais encore plus marqué.
Les auteurs veulent plaire ! Que l’écrivain qui pense le contraire me jette la première pierre !
Aïe !
Aïe ! Pas la tête !
Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
J’aime la musique, mes goûts sont très éclectiques dans ce domaine. Mozart me fait à peine plus vibrer que les Beatles ou U 2. Tchaïkovski à peine moins que Rihanna ou Eminem.
La peinture… Je suis en admiration devant n’importe quel tableau, qu’il soit de maître ou non. Comme je suis incapable de dessiner ne serait-ce que la tête à Toto, toute œuvre peinte ou dessinée m’impressionne. Du coup, peut-on dire que je suis un impressionniste ?
Et le cinéma… Rhâââ, je suis un vrai mordu. Je n’aime pas, je pluskadore !
Quant à ma « facette cachée », elle existe. Je la garde jalousement tout au fond de moi, pour moi. Sinon elle ne le serait plus, cachée.
Quels sont vos projets ?
Pour l’instant, je m’attelle à l’écriture du second volet des « Soleils de Siàm », Ensuite, J’aimerais me lancer dans l’écriture puis la réalisation d’un film pour le cinéma. L’ensemble forme un puzzle dont je détiens les premières pièces (« c’est écrit », comme dirait Francis Cabrel). Ne me reste qu’à l’améliorer et trouver quelques millions d’euros. Rien de bien compliqué.
Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
J’en ai plein. En faire la liste serait long et pénible à lire. En tout cas, je me débrouille toujours pour rencontrer leurs auteurs, surtout ceux qui se donnent la peine de se déplacer sur des salons ou chez des libraires pour des séances de dédicaces. En parlant de ces dernières, je garderai un regret, un seul, toute ma vie : ne pas avoir un mot de mon auteur préféré : Victor Hugo.
Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?
Pas encore mais le projet est à l’étude. En revanche, on me trouve régulièrement sur Facebook, où j’essaie de répondre à chaque personne qui m’écrit. Mais avec cette immense notoriété que je suis en train d’acquérir (smiley qui se fend la poire), ce n’est pas fastoche.
Merci à Laurent LUNA de nous avoir accordé cette interview.
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