Bonjour Simone Gélin pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Enseignante et mère de famille, aujourd’hui addicte à l’écriture de romans noirs je vis sur le Bassin d’Arcachon où je peux librement m’adonner à ma passion.
Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?
j’ai toujours aimé écrire, poésies, paroles de chansons, nouvelles, mais j’ai franchi le pas de l’écriture du roman en 2008, avec La fille du Port de la Lune, paru en 2010, chez les Nouveaux Auteurs, roman finaliste du prix VSD du polar.
J’ai le souvenir de m’être lancée comme on se jette à l’eau et en même temps j’ai l’impression avec le recul de l’avoir fait comme un enfant met le doigt dans le pot de confiture qu’il convoite depuis des lustres. Avec cette excitation et ce plaisir mêlés de trouille…
Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
Mes premiers livres : les contes de Perrault, puis la comtesse de Ségur et les récits de Paul-Émile Victor
Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
J’ai besoin de tout savoir avant de commencer, presque tout, enfin l’essentiel, je dois connaître le dénouement pour savoir où je vais, et je construis un plan de l’intrigue, j’aime qu’elle soit parfaitement logique, je travaille beaucoup sur cet aspect, je cherche à ce que la fin soit implacable, mais sur le chemin de l’écriture les surprises sont multiples, les personnages s’emparent parfois de leur destinée… souvent même, m’obligeant à faire des détours, me poussant dans des directions imprévues…et j’adore ça.
Quand j’écris, je suis dans une bulle que rien ne traverse, peu importe le bruit, je n’entends rien.
Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
Non pas complètement, mais dans mon dernier roman : L’Affaire Jane de Boy, certains personnages possèdent quelques traits de ressemblance avec des personnes que j’ai pu croiser lorsque j’ai cherché à me documenter sur une période particulière de l’histoire, des conditions d’existence, les habitudes, comportements et mœurs de l’époque. Ils sont peints à petites touches, comme des portraits robots, reconstitués à partir d’éléments disparates.
Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
Ce n’est jamais un long fleuve tranquille. Mais je n’ai pas à me plaindre, Patrick Olaya, Editions Vents Salés m’a fait d’emblée confiance pour ce roman.
Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
Oui, pour mon premier roman, La fille du port de la lune, qui met en scène des adolescents, des jeunes de lycée n’ont pas voulu croire que ces personnes étaient fictifs, ils étaient convaincus qu’ils existaient réellement et n’ont pas voulu en démordre, malgré mes affirmations du contraire.
Pour ce dernier roman: L’Affaire Jane de Boy, j’ai reçu très vite beaucoup d’avis très chaleureux qui vont vraiment tous dans le même sens et m’encouragent à continuer.
Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
Ma deuxième passion est la sculpture, j’y ai un peu touché, mais je n’ai pas hélas le temps de pratiquer, alors dans une autre vie, oui, sûrement
Quels sont vos projets ?
Commencer un autre roman, vite ! Car il trotte dans ma tête depuis quatre mois déjà et s’impatiente.
Quels sont vos coups de coeur littéraires ?
Le dernier en date : Le coeur glacé de Almudena Grandes.
Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
Alors, la musique qui peut accompagner la lecture, je pense que cela dépend de chacun, du genre de musique qu’il aime, pour certains cela pourra être un morceau de musique classique, pour d’autres de l’opéra, ou du jazz, je ne sais vraiment pas, à moins que le lecteur ne choisisse de se mettre dans l’ambiance du roman, en écoutant du flamenco, des airs de guitare… ou encore les tubes de cette année 1960… Dalida, Brel, Felix Leclerc, Brassens, qui sont cités dans le livre, ou pourquoi pas, Luis Mariano, que l’on croise aussi dans un chapitre.
Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
Le site internet : lespolarsdesimonegelin.blogspot.fr et page facebook: simone Gélin
Merci Simone Gélin d’avoir répondu à cette interview
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