Interview de l’auteur Richard PHILIPPE

interview Richard PHILIPPEInterview de l’auteur sur son roman Mortelles rencontres.

Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?

Je suis entré dans la vie active très jeune par nécessité. J’ai ensuite fait divers métiers et travaillé essentiellement dans le commerce, puis je suis devenu cadre dans une société. Licencié pour raisons économiques, j’ai eu l’opportunité d’entrer dans la fonction publique territoriale où j’ai pu bâtir une seconde carrière.

Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?

Je reconnais que rien ne fut programmé à l’avance : pas de parcours particulier me prédestinant à cet exercice, pas la moindre relation avec ce milieu susceptible de m’ouvrir quelques portes à point nommé. Cela s’est fait par hasard. Initialement, j’intervenais sur des sites web. En 2003, je suis devenu webmaster sur un site d’écriture et, peu à peu, j’ai pris un réel goût pour l’écriture en rédigeant des nouvelles tandis que je réalisais en marge un essai généalogique destiné à mes enfants.

En 2008, une nouvelle est devenue un roman « Des anges en enfer » et j’ai franchi le pas.

Quel est votre ‘modus operandi ‘ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez-vous évoluer vos personnages ?)

Comme le temps me manque puisque je travaille, je dois condenser mes périodes d’écriture, ce qui me demande une bonne organisation et une rapidité d’exécution. Lorsque qu’une idée survient, je la note, puis je rédige un premier jet le soir, la nuit, ce qui comble mes insomnies. Ensuite la mise en place s’effectue progressivement ainsi que l’énorme travaille de relecture.

J’envie d’ailleurs les auteurs qui prétendent s’astreindre à X pages ou X heures par jour… Pour ma part, je dois m’adapter en fonction de mes disponibilités, ce qui n’est pas toujours facile et rallonge les délais fixés.

Pour chaque récit il y a, au départ, un fait divers, un événement ou un souvenir puisé dans mon vécu, lié à mes rencontres, à des ambiances, des lieux. Je réalise un cadre vague puis les idées arrivent au fur et à mesure, me faisant parfois prendre de surprenants détours sur une histoire en cours. Ecrire est un plaisir qui demande des sacrifices.

Y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspirés ?

Dans « Des anges en enfer », les personnages sont mes enfants, un exutoire face à mes peurs. L’histoire de « Mortelles rencontres » est puisée dans les souvenirs de rencontres réelles faites par le biais d’internet, rencontres qui heureusement ne se terminaient pas de la même façon que dans le livre. Le reste est du domaine de l’imaginaire même si des personnages tels que « Sheraz » sont calqués sur des personnes qui ont croisées ma route.

Le parcours a-t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?

Huit mois. Dans la mesure où je ne voulais pas d’autoédition déguisée, mais une véritable maison d’édition avec qu’il était possible d’avoir un réel partenariat. De ce fait, je n’ai fait aucune concession.

Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?

Pas encore, mais cela ne devrait pas tarder !

Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez-vous une autre facette cachée ?

Non, je n’ai pas d’autres passions. Il faut dire aussi que les journées ne font que 24 heures. Certes j’aime écouter de la musique, voir un bon film, car cela provoque des émotions, je m’intéresse aux évènements qui se déroulent dans le monde, source inépuisable d’inspiration mais, avec l’âge, j’évite de me disperser.

Quels sont vos projets ?

Un roman en cours dans lequel je reprends le personnage de Barnier. J’aimerais bien en faire un « héros » récurent qui évoluerait au fil des histoires. Il y a aussi un huit clos dans lequel un mari raconte à la première personne son quotidien comme s’il écrivait un journal intime afin de se libérer du poids trop lourd qu’il porte en silence. Mais il ne livre pas simplement les journées de monsieur tout le monde, car au bout de son histoire il y a la déchéance et la mort. Pour l’instant, j’ai mis ce projet de côté, j’ai besoin que cela murisse.

Quels sont vos coups de cœur littéraires ?

Maxime Chattam, dans sa trilogie : l’âme du mal, In tenebris et Maléfices, m’a offert des moments extraordinaires, presque une révélation, Dan Brown également. Certains grands classiques tels : La nuit des temps de Barjavel ou Le diable en rit encore de Régine Deforges m’ont marqués…. La liste est longue, c’est une question d’époque, d’état d’esprit à un moment donné.

Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?

http://www.carnet-d-auteur.fr/ Sur ce site le lecteur peut y découvrir un peu plus de mon parcours, ainsi que les livres publiés et leur histoire. Il peut également rejoindre le forum qui y est associé et contribuer par ses remarques, ses impressions, à faire murir ma façon d’écrire. Bien sûr un espace est réservé à ceux qui souhaitent déposer un texte ou simplement échanger.

Un blog également : http://www.r-philippe.com/

 

Merci à Richard PHILIPPE de nous avoir accordé cette interview.

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Co-fondateur de Zonelivre.fr. Il est le rédacteur en chef et le webmaster du site.

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