Rencontre avec l’auteur Jacques PLOUCHART à propos de son roman « L’étang du bois mort » aux éditions Mon Petit Editeur, sortie en novembre 2014
Jérôme PEUGNEZ : Bonjour Jacques PLOUCHART, pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Jacques PLOUCHART : Bac philo, licence de droit, puis carrière d’inspecteur des impôts. Ch’ti d’origine et tourangeau d’adoption depuis 1982, je suis marié, père de deux enfants et grand-père de quatre petits- enfants. Je suis à la retraite depuis 2006.
JP : Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?
JP : J’aurais aimé poursuivre des études littéraires. L’envie d’écrire ne m’a donc jamais quitté. Malheureusement, faute de temps disponible, il m’a fallu attendre la retraite pour satisfaire ce besoin d’écriture.
JP : Quelles étaient les lectures de votre enfance ?
JP : Durant l’enfance, beaucoup de bandes dessinées, ainsi que les comics pocket de l’époque. Puis ce fut l’adolescence (de la seconde à la terminale) période durant laquelle j’ai avalé un maximum d’ouvrages de la collection « le livre de poche ».
JP : Quel est votre « modus operandi » d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)
JP : Je n’ai pas un rythme de travail régulier. C’est selon mon humeur, d’autant que j’ai la musique comme seconde passion.
S’agissant de l’intrigue, elle s’articule à partir d’un plan précis (comme dans une dissertation). Ce faisant, j’établis un synopsis (pouvant atteindre une cinquantaine de pages) auquel je ne déroge pas. Pour répondre précisément à votre question, je connais donc la fin du livre dès le départ.
S’agissant enfin des personnages, ils sont croqués dans leurs moindres détails (une fiche par individu), même si beaucoup de ces détails ne sont pas utilisés par la suite.
JP : Quelle est la genèse de votre roman « L’étang du bois mort » ?
JP : D’une façon ou d’une autre, je voulais parler de l’erreur judiciaire, un sujet grave qui me tient particulièrement à coeur. Je l’ai fait par le truchement du polar, une forme littéraire que j’affectionne tout particulièrement et qui m’a permis, outre le sujet de fond traité, de m’investir dans la construction d’une intrigue policière.
JP : Y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
JP : Certains, oui…mais, je préfère garder le secret !
JP : Le parcours a t- il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
JP : Le sujet de fond traité (l’erreur judiciaire) a nécessité beaucoup de recherches. Il a fallu également que je me documente sur le monde de la gendarmerie, que je ne connaissais pas, ainsi que sur les légendes solognotes et les trafics de pesticides, deux autres points abordés dans le roman.
Le travail d’écriture a été long (environ quatre ans). Un premier roman ne se construit pas à la va-vite : on écrit, on rature, on jette à la poubelle…. bref, on n’est jamais satisfait. Puis, un jour, survient le déclic : l’écriture trouve alors son rythme de croisière et, insciemment l’on parvient au mot « fin ».
Quant à la suite, elle ne m’a pas posé de problème particulier. Après une première publication à compte d’auteur, j’ai adressé mon manuscrit à madame Amandine Hervagault, (éditrice chez Mon Petit Editeur), qui m’a fait l’honneur de le retenir.
JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
JP : En 2015, j’ai participé au concours VSD/Les Nouveaux Auteurs. Mon roman n’a pas été primé, bien que faisant partie des 25 manuscrits sélectionnés sur les 150 reçus. C’est à cette occasion que je suis entré en relation avec madame Huguette Eichwald, romancière alsacienne auteur d’une remarquable saga intitulée « La vallée perdue » dont je vous recommande la lecture.
Autres contacts :
– article dans le quotidien « La Nouvelle République ».
– interview sur une radio franc-comtoise (Radio Shalom Besançon).
JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
JP : Je sui un passionné de musique et de peinture, qui sont pour moi les deux arts majeurs. J’ai la chance d’être musicien, comme l’étaient mon père et mon frère, et comme le sont également mes deux fils.
Malheureusement, je n’ai pas de disposition pour la peinture. Une compensation, toutefois : la joie de voir la couverture de mon livre illustrée par mon ami Yves Rochereau, talentueux peintre tourangeau.
JP : Quels sont vos projets ?
JP : Un second roman, actuellement en cours d’écriture.
JP : Quels sont vos coups de coeur littéraires ?
JP : Comme il se doit, je lis beaucoup de romans policiers (Maxime Chattam, Pierre Lemaitre, Gilles Legardinier, Lionel Olivier, Franck Thilliez…). Mais je suis également très friand de livres d’histoire et d’essais philosophiques (« l’histoire d’Angleterre » par André Maurois, ainsi que « Décadence » par Michel Onfray sont actuellement sur ma table de chevet).
JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
JP : Le silence est parfois utile, mais la musique est très souvent présente (les standards de jazz, Ravel, Debussy, Rachmaninov).
JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
JP : Mon éditeur m’a créé un site internet. Il m’a également ouvert un « livre d’or ». Si le cœur vous dit : jacques.plouchart.monpetitediteur.com.
Un grand merci à Jérôme PEUGNEZ pour cette interview.
JP : Merci à vous Jacques PLOUCHART d’avoir répondu à mes questions.
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Ton interview est très bien. Je te souhaite une bonne continuation avec ton livre que je lirai sûrement un jour! Gros bisous.