INFOS ÉDITEUR
 Parution aux éditions Fleur Sauvage en 2014 La carne, c’est le nom de cette jument. Indomptable, dangereuse. La carne, c’est aussi la chair, délaissée. Celle qui rêve d’un autre jour. La carne, c’est le récit d’un chirurgien vieillissant, de sa jeune femme et d’une disparition. Guy Lefebvre met ici en scène cet univers médical qu’il connaît si bien, jouant cyniquement avec ses travers, son ennui et ses désirs. (Source : Fleur Sauvage – Pages : 192 – ISBN : 9782954271057 – Prix : 15,80 €) |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
La première chose qui m’a marqué pour ce livre, c’est la couverture, elle m’a hypnotisé, je voulais le lire… David LECOMPTE, l’éditeur est un malin, il sait que c’est important l’illustration de couverture, et Bertrand Binois (Responsable Opérator des Couvertures chez Fleur sauvage) a fait du très bon travail.
La carne c’est un cheval, une jument plus précisément, une bête mauvaise comme la peste, indomptable, dangereuse.
Elle est le titre, est sur la couverture, sur le quatrième, mais n’est pas la clé de voute de ce livre…
Non, tout comme ce livre n’est pas non plus ni thriller, ni un polar, même s’il y a cadavre. C’est quoi me direz-vus alors ?
Bonne question, vous avez deux heures et je ramasse les copies…
La carne, c’est juste le récit d’un homme qui vieillit, un homme ancré dans la bourgeoisie, un chirurgien pas si loin de la retraite, c’est le récit cynique de sa vie, celle de sa femme aussi, et de quelques personnes qui gravitent autour d’eux.
La carne ce n’est pas loin d’être une romance noire, pas loin du tout, mais cela n’en est pas vraiment une, un livre un peu inclassable en fait.
Ce qui en fait un livre intéressant, c’est que l’auteur Guy Lefebvre, est lui-même médecin, il connaît cet univers médical, ses travers, ses désirs, ses ennuis, ses folies, alors on se laisse prendre au jeu, on tourne les page de ce court livre, la fin n’est pas vraiment surprenante, mais n’est pas non plus décevante…
