Goldorak est de retour, et cette fois, il parle à l’adulte que l’enfant en nous est devenu.
Présentation Éditeur
- Scénario : Xavier Dorison
- Dessin : Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac
- Couleur : Yoann Guillo
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths : l’Hydragon. Alors que le monstre de l’ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu’un dernier espoir… Goldorak.
L'avis de Stanislas Petrosky
Quand des auteurs de bd français décident de donner une fin à la saga Goldorak, ben c’est loin, même très loin d’être mauvais.
Parce que Goldorak, il vieilli avec nous, on a plus l’âge de quand on regardait le mercredi étant mômes chez Dorothée, le but du jeu était qu’il soit pour les adultes.
C’est donc un Actarus plus sombre, plus taciturne, rongé par des faits du passé que l’on découvre dans cet opus. On y voit aussi des sentiments un peu moins haineux dans l’empire de Vega, bref ce n’est pas un monde en noir et blanc, mais en gris, avec je te le concède, du gris clair et du gris foncé.
Cette suite reprend dix ans après le dernier épisode, on retrouve tous les personnages récurrents, dix ans que Goldorak a disparu, jusqu’au jour où il faut à tout prix qu’il revienne pour sauver la Terre.
Cet album s’est fait avec l’accord de Go Nagai, créateur du célèbre robot.