Présentation Éditeur
Au coeur des serres incandescentes de l’Andalousie, Thomas Volner, reporter-photographe, découvre la mer de plastique où des hommes travaillent par milliers pour inonder l’Union Européenne de fruits et légumes éclatants. Chaque jour, il côtoie la dévastation environnementale et les nouveaux esclaves de l’agroalimentaire. Mais quand des enfants de la région sont retrouvés suspendus aux arbres comme des oiseaux piégés, ce sont les silences du franquisme qui vont le submerger. Et l’insondable étrangeté des « poupées de Nijar »…
Origine | |
Éditions | Au Diable Vauvert |
Date | 13 février 2020 |
Pages | 364 |
ISBN | 9791030703153 |
Prix | 20,00 € |
L'avis de Hélène B.B.
Gilles VINCENT a écrit de nombreux polars, notamment pour la jeunesse. Les poupées de Nijar est son dernier roman.
Thomas Volner est reporter-photographe depuis plus de vingt ans. Alors qu’il traverse une période difficile depuis le départ de son épouse, son employeur l’envoie au fin fond de l’Andalousie pour faire un reportage sur « la mer de plastique ». Cette zone agricole de trente mille hectares est recouverte de serres plastifiées et exploite une main d’œuvre servile dans des conditions inhumaines. Cependant, la petite bourgade de Nijar, située en plein cœur de cette zone, a d’autres préoccupations que de se pencher sur cet esclavage du XXIe siècle, puisque toute son attention se porte sur une série d’enfants qui disparaissent les uns après les autres.
C’est une enquête relativement bien menée que nous propose Gilles VINCENT. D’abord parce qu’on entre de plain-pied dans la ville de Nijar où se côtoient notables richissimes et campement de travailleurs exploités. Ensuite parce qu’on ressent bien l’angoisse de la population face aux disparitions d’enfants qui alimentent les chaînes télévisées et les conversations quotidiennes. Enfin, parce que l’enquête nous plonge dans les heures sombres de l’Espagne franquiste. Le lecteur appréciera sans doute ce polar social sur fond historique, mais risque d’être déstabilisé par une écriture télégraphique et sans attrait.
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