INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Anne Carrière en octobre 2014 Parution aux éditions La Mécanique Générale en mars 2017 Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirige une section d’élite de l’OCRVP, l’Office central pour la répression des violences aux personnes. Elle traque les criminels les plus dangereux et déviants de l’Hexagone. Entourée par un médecin-légiste aussi compétent qu’excentrique, un groupe méticuleux de la police scientifique et une section d’assaut structurée en meute, Sanchez devra cette fois percer les arcanes d’un tueur au psychisme atypique. Celui qui est rapidement surnommé « le Ramoneur » au sein des services de police, à cause de son penchant pour pénétrer ses victimes à la lame, signe ses actes en dessinant sur les visages des suppliciées un masque mortuaire à l’esthétique sanglante. Alors que les enquêteurs luttent pour travailler à couvert, en retardant au maximum la fièvre médiatique, le tueur va accélérer la cadence et modifier son mode opératoire jusqu’à atteindre un niveau de barbarie insoutenable. Au fil des investigations, la commissaire va plonger au cœur d’un dossier ténébreux. Heureusement, un spécialiste des profondeurs va la rejoindre en chemin et jouer le rôle d’un Virgile des temps modernes. (Source : Anne Carrière – Pages : 400 – ISBN : 9782843377419 – Prix : 22,00 €) |
L’AVIS DE MURIEL LEROY
Pour résumer ma lecture, c’est un livre que je recommande vivement mais pour lecteurs avertis car vous allez entrer dans un monde où la violence dépasse l’imaginaire ! Personnellement j’ai dû passer certains passages, que je trouvais insoutenables à la limite de la nausée!
Le livre se décompose en 2 parties:
L’horreur se situant surtout dans la première où l’auteur nous présente ses personnages et la folie, sans limite, du meurtrier, l’identification de ses pulsions par l’enquêtrice et l’organisation de l’investigation; dans la seconde partie, il s’agit de la traque. Là, Ghislain Gilberti nous maintient en haleine jusqu’au bout sans temps mort. On vibre, on tremble et on souffle avec eux. Il y va crescendo jusqu’à la fin, la délivrance.
Les personnages eux sont finement travaillés, et pour une fois l’inspectrice n’est pas mal dans sa peau, au contraire c’est une femme de tempérament! Les membres de l’équipe sont soudés et cela rend le récit moins noir par cet aspect-là. Chacun a ses failles, ses faiblesses et ses forces, ses connaissances, ils sont complémentaires et tous unis! L’intrigue est bien menée de bout en bout, on sent que l’auteur ne laisse rien au hasard et s’est documenté tant sur le plan psychologie et psychiatrie, que sur le plan investigation. Ce qui donne là un certain réalisme, qui fait froid dans le dos; jusqu’où la folie peut-elle mener les malades ?
La suite de ce livre s’annonce par le procès du serpent, qui verra sans doute revenir le duo de choc du « festin du serpent » ( Barthelemy et Sanchez) pour notre plus grand plaisir, en l’espérant moins dur!
Attention âmes sensibles s’abstenir ! Mais quand vous rentrerez dedans, vous ne pourrez plus le lâcher, et ce malgré la violence du livre, car il prend aux tripes et vous serez pris dans ses filets très rapidement !
Je ne dirai qu’une chose continuez Ghislain Gilberti, mais avec moins de violence, pensez à notre petit coeur fragile !
L’AVIS DE YANNICK S.
Que dire de ce thriller de Ghislain Gilberti, si ce n’est qu’il est d’une violence hors norme. Paris, en avril 2010, un prédateur, un tueur en série sadique dont la barbarie a atteint un niveau extrême, frappe et décime la Capitale. Du jeune enfant néophyte s’en prenant aux petits animaux (chats, chiens, oiseaux blessés) qu’il met à mort, au Cannibale aguerri guidé par la voix de la « Bête », sous fond d’amphétamines et autres drogues il n’y a qu’un pas : le monde souterrain. Des sous-sols de sa cave à ceux de Paris, il est un « monstre des profondeurs », dans Son Monde, son « château à l’envers ». Surnommé « Le Ramoneur », il nargue les autorités et ses crimes s’accentuent. Ses victimes, jeunes et belles se voient infliger les pires tortures dans une Horreur absolue et insoutenable : énucléation, sourire élargit et indélébile (« sourire de l’ange ») et autres mutilations faciales en étant droguées et même empalées à la lame.. N’hésitant pas à changer son mode opératoire pour défier les autorités, il a dans son « Antre », à sa disposition tout un arsenal d’armes de combat (couteaux, baïonnettes, armes de poing, fusils, pieux, explosifs).. et même des chiens (doberman, malinois, dogue argentin) des « Cerbères » drogués, assoifés de sang et nourris par les chaires des ses victimes. Sur ses traces, la redoutable commissaire de police Cécile Sanchez et son équipe !
La réponse est enfouie dans ce dédale de galeries souterraines, véritable labyrinthe de l’enfer que maîtrise le tueur à la perfection…
Les amis, oseriez-vous une telle immersion dans les méandres de la Terreur ?
Seriez-vous capables de sortir des ténèbres pour retrouver la lumière ?
Ames sensibles n’approchez pas
Il faudrait que je le tente celui-ci !