Présentation Éditeur
Léonard Delevigne est le tout jeune patron de la BAND, branche spéciale de la brigade des Stups de Paris en charge de la lutte contre le narco-djihadisme. Milovan Milosevic, commandant dans la même unité, est le « presque » frère de Léonard que ses parents ont adopté lorsqu’ils étaient adolescents. À l’inverse de Léonard, Milo est un homme d’action, pulsionnel et intuitif, pour qui la fin justifie souvent les moyens. Salomé Delevigne, une brillante avocate d’origine juive hongroise, a rencontré ces deux hommes de sa vie le même jour, une vingtaine d’années auparavant. Elle les a aimés l’un et l’autre, incapable de choisir entre le cérébral et l’aventurier, jusqu’à ce que Milo s’engage dans les casques bleus de l’ONU pour laisser le champ libre à ce « presque frère » envers qui il se sent redevable. Jüri Ostnik, alias Viking, est le parrain d’un important cartel, incarcéré à Fleury pour détention et trafic de drogue. Afin de faire pression sur son mari, Viking donne l’ordre à ses hommes d’enlever Salomé qui est enceinte et prête à accoucher de jumeaux…
Origine | |
Éditions | Jigal |
Date | 20 février 2021 |
Pages | 368 |
ISBN | 9782377221264 |
Prix | 19,50 € |
L'avis de Jean-Marc VOLANT
Engrenages, Caïn, l’adaptation de Glacé ? Cela vous dit certainement quelque chose…
Et pour cause, si vous avez entendu parler de ces moments policiers sur votre petit écran (et apprécier éventuellement ces séries TV bien de chez nous), c’est qu’ils sont le fait d’une des nouvelles plumes de chez Jigal Polar, avec à son bord Jimmy Gallier, que je remercie encore une fois de me faire découvrir de nouveaux talents. Un nouveau talent d’écriture ? Dans ce cas présent, Gérard Carré, qui signe ici son premier polar, n’en est certainement pas à son coup d’essai. Ecrire des histoires il connaît bien ! Et en effet, ce premier roman policier, un pur et dur mêlant tout ce que l’on peut y trouver avec son lot de bons flics, de bons méchants (et aussi des méchantes hein) et son lot de quidams bien involontairement embarqués dans de sacrées histoires à couper le souffle.
Je ne vais pas raconter le sujet, je vous propose de découvrir cela vous-même. Gérard Carré montre dans ce premier ouvrage, toute son énergie d’écriture et sa façon bien à lui de mettre en scène ses personnages, principaux et secondaires. Tout le monde y passe, c’est propre (enfin pas toujours) c’est net, c’est efficace, c’est rythmé comme une bonne série TV bien huilée. Car il ne faut pas se faire d’illusions, ce premier roman se lit comme les excellentes séries TV citées plus haut. Son «Tarmac blues» mérite une adaptation soit pour le grand ou alors, soyons plus modestes, pour la petite lucarne.
Une plume à découvrir néanmoins parce qu’écrire un livre, ce n’est pas tout à fait la même chose (on n’a pas les images, on se les fabrique soi-même) et il en faut du talent pour maintenir tout au long de ces 368 pages, son lecteur (ou lectrice) en haleine.
Un pari réussi pour cette première tentative, relevée haut la main.
Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
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