Présentation Éditeur
À l’été 1870, alors que la puissance de l’armée prussienne décide du sort du second Empire, le moral du peuple français est au plus bas. Quand un jeune notable de Dordogne, Alain de Monéys, se rend à la foire d’Hautefaye, il ne sait pas que c’est pour y subir les pires tortures, jusqu’à son meurtre et sa dévoration par une foule rendue hystérique d’avoir cru l’entendre dire : « à bas la France »…
L'avis de Stanislas Petrosky
L’affaire d’Hautefaye, ça te dit quelque chose ?
Non ?
OK, alors c’est un véritable fait divers, faut se remettre dans le contexte, 1870, guerre franco-allemande, bref le Prussien est un salaud pour la plupart des Français.
À la suite d’un simple malentendu, Alain de Monéys, notable de la région, et brave type qui aide pas mal ses contemporains, est pris pour un Prussien. On pourrait s’arrêter là, le type s’explique et zou, on passe à autre chose, mais non.
Il va s’en suivre l’un des lynchages les plus barbares que la France est connue, tortures que l’on fait durer le plus longtemps possible, « faut que ce salaud de prussien souffre avant de crever ! », il sera crématisé, encore vivant, et certains goûteront même sa chair carbonisée…
Le titre. Viendrait d’une phrase prononcée par. Le maire à la foule qui voulait régler son compte au prussien : “Faites ce que vous voudrez, mangez-le si vous voulez”
Dans ce roman graphique adapté de l’œuvre de Teulé, Gelli n’utilise que le noir et blanc, teinté de rouge pour la victime.
Le trait, semblable à de l’esquisse, sied merveilleusement à l’histoire, mettant en valeur la bêtise et la cruauté de l’humain, de ces 21 salauds, tout du moins, des 21 qui furent interpellés, car ils n’étaient pas les seules coupables.
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