Présentation Éditeur
On peut très bien découvrir un cadavre dans une salle de bains. On peut très bien être engagé par quelqu’un qu’on n’a jamais vu afin de procéder à l’échange d’un objet dont on ignore tout avec des gens qu’on ne connaît pas. On peut très bien rencontrer un concessionnaire automobile qui est un obsédé sexuel (ou l’inverse). On peut très bien faire l’amour avec une dame le jeudi et l’entendre vous dire qu’elle aime passer le dimanche avec son mari. On peut très bien prendre une raclée à chaque fois que l’on croise le sosie de David Douillet. On peut très bien être amoureux des femmes en général et d’une commissaire de police, en particulier. On peut très bien avoir de graves ennuis et continuer à en chercher. On peut très bien essayer de trouver le point commun entre toutes les infos précédemment énoncées. Et tout ça sans perdre de vue qu’on peut aussi très bien avoir une voisine qui bronze les seins à l’air, avoir un grand-père peintre, un oncle inventeur et vivre dans la campagne normande entouré de toute une ribambelle de bestioles improbables. Oui, on peut très bien se retrouver au centre de tout ce bordel. A condition, toutefois, de s’appeler Augustin Kerr, d’être détective privé, et de ne pas pouvoir résister, quand l’aventure se présente, à mettre les deux pieds dedans.
Origine | |
Éditions | Lajouanie |
Date | 24 janvier 2020 |
Pages | 272 |
ISBN | 9782370471406 |
Prix | 18,00 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Toi, je ne sais pas, mais pour ma pomme, quand je lis un bouquin, souvent, je fais le rapprochement avec un autre. Je ne te cause pas plagiat, hein, non, je te parle plus du style…
Ben là, j’ai pensé à Jean Bruce, enfin Josette je me comprends… Il y a comme un petit goût d’OSS 117.
Augustin Kerr, détective quelque peu loufoque, a parfois comme un faux air, dans ses répliques, d’Hubert Bonisseur de La Bath.
Et tu peux me croire qu’il n’y a pas que le privé qui soit loufoque, l’intrigue et les autres personnages sont eux-mêmes pas mal siphonnés.
Les deux pieds dedans !, c’est un peu comme si Gustave Parking avait décidé de réécrire le scénario du film Le magnifique ! Le comique clown poète aurait trouvé que Francis Veber, Jean-Paul Rappeneau, Daniel Boulanger et Philippe de Broca n’en avaient pas fait assez, qu’il fallait en remettre une couche ! Et une sévère…
Parking n’a pas osé, Legay l’a fait… Si ça, ce n’est pas de la punchline, je ne m’y connais pas !
Il l’a fait, et a réalisé lui-même toutes les cascades verbales, si ça, ce n’est pas du talent, je ne m’y connais pas !
Si tu veux tu veux du polar différent, du calembour, que cela se barre dans tous les sens, n’hésite pas, ce bouquin est fait pour toi.
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Un régal, cette lecture ! 🙂