PRÉSENTATION ÉDITEUR
Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons.
Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.
Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.
L’AVIS DE LEA D.
Merci à Fleuve !
On ne présente plus Franck Thilliez, un des maîtres du policier. Fidèle à sa réputation, il commence Sharko par un prologue choc : le « spectacle » d’un plongeur se faisant mettre en pièce par des requins à l’aquarium d’Océanopolis. On est mit dans le bain – si j’ose dire – dès le début ! On se doute que ce prologue aura une explication, mais vous allez devoir lire cette nouvelle histoire pour le découvrir…
L’intrigue de Sharko est à la fois simple et terrible : jusqu’où peut aller un flic pour protéger sa famille ? La vie de Lucie et Sharko se poursuit tranquillement, entre les enquêtes au 36 et la vie familiale avec Adrien et Jules, leurs jumeaux. Mais un jour Lucie est appelée par sa tante Régine, au sujet d’une vielle enquête menée par son défunt mari Anatole. Malgré l’enquête de la police, il était convaincu que le suspect, Julien Ramirez, avait bien enlevé une jeune fille, et la retenait captive. Sur l’insistance de sa tante, Lucie accepte de prendre cette affaire de manière officieuse, sans en parler à ses collègues ni même à Franck. Seulement, elle se retrouve à tuer un suspect. Elle prévient alors Franck, qui prend la décision de ne rien dire, de maquiller la scène de crime, pour ensuite la récupérer le lendemain de manière officielle, de manière à diriger l’enquête et que personne ne les soupçonnent. Une enquête, un acte, qui va profondément affecter Lucie, sa relation avec ses collègues, mais également Franck, par ricochet, qui voit sa vie basculer.
J’attendais Sharko avec impatience, Franck Thilliez ayant la bonne idée d’écrire des one-shot entre deux enquêtes de nos flics préférés, afin de garder l’intérêt et l’impatience intacte. Et cette torture marche très bien, je dois dire ! Du moins pour moi, car j’ai beau savourer tout les écrits de cet écrit, je me demande à chaque fois ce qu’il va inventer comme actes sadiques pour mettre à mal ses personnages et ses lecteurs. Sérieusement, Lucie et Franck n’ont pas mérité un peu de repos et une vie heureuse avec leurs fils ? Non, il faut rajouter à chaque fois du drame, des larmes et du sang ! Avec Sharko, non seulement Lucie a tué un homme hors de son travail – même si cet homme semblait avoir beaucoup de choses à se reprocher – mais elle doit surtout vivre avec les remords de cet acte et participer à l’enquête qui vise à l’arrêter. Cette enquête devait être la plus simple possible : récupérer ou mal guider les évidences afin d’éloigner les soupçons de Lucie, tenter de faire la lumière sur l’homme qu’elle a tué, tenter de déterminer s’il était coupable des choses accusés par l’oncle de Lucie… Malgré tout le bagage de Franck et Lucie, leurs connaissances du rouage de la police et des méthodes d’investigations, ils sont perpétuellement sur le fil du rasoir, à craindre le moindre faux pas…
En menant cette enquête, des secrets sont révélés au grand jour, spécialement ceux que Julien Ramirez tentait de cacher. Cela entraîne nos enquêteurs dans une macabre série de meurtres à caractère rituel, et qui n’était pas l’œuvre d’une unique personne… Que cherchent-ils ? Quel est leur but ? Lucie, Sharko et leurs collègues vont devoir démêler une pelote de laine beaucoup plus grosse que ce qu’ils s’y attendaient.
Franck Thilliez mène, comme d’habitude, une enquête passionnante. Et qui a une saveur plus particulière : avec cet acte de Lucie, il pousse jusqu’au bout les questionnements qui agitent ces deux personnages. Est-il possible de vivre une vie « normale », lorsqu’on est flic ? Car, on n’arrête pas d’être un flic du jour au lendemain, sous prétexte qu’on est à la retraire ou qu’on a finit sa journée. Est-il possible de concilier la vie de tout les jours avec les horreurs et les enquêtes prenantes ? Sharko s’interroge sur l’équilibre de la vie, la frontière entre la mort et la vie, la « normalité » contre les comportements « déviants ». La liberté est de faire ce que l’on veut, mais pas au détriment des personnes qui nous entourent. Et c’est cette nuance que les criminels ne possède pas : il n’est pas permis, malgré son envie, de tuer quelqu’un juste par plaisir. Ce qui pousse Lucie à s’interroger sur elle-même : qu’est-ce qui la différencie des criminels ? Une question très lourde, qui va la changer profondément.
En bref, Sharko s’avère être une lecture captivante du début à la fin, j’attends de voir ce que Franck Thilliez va inventer ensuite !
L’AVIS DE YANNICK S.
SHARKO de Franck THILLIEZ
« BLOOD, DEATH & EVIL » !!!
Que dire de ce Thriller de Franck THILLIEZ si ce n’est encore du HIGH LEVEL les amis avec, un gros travail de recherche de l’auteur sur les éléments contenus dans cette oeuvre… un puits d’informations..
Je vous le recommande, du TRÈS BON !!
Une nouvelle fois on retrouve le duo de travail et couple dans la vie, Franck SHARKO et Lucie HENEBELLE, flics au célèbre 36 quai des Orfèvres. Sauf que cette fois Lucie est impliquée..
Une étrange disparition : Laëtitia CHARLENT. L’oncle Anatole et ses recherches.. »Une cave », « des bruits »..
20 septembre 2015 : 9X19 SPEER GOLD DOT // HK P 30
MEURTRE
L’enquête débute et Franck SHARKO va être confronté à un dilemme…
22h57 : « La chevauchée des Walkyries »: une macabre mélodie..
COUPABLES ?
« Frousse épidermique », « mauvaise aura ». Tizicu + Pébacasi…
Syndrome de RENFIELD
Autovampirisme
Sangsues, HIRUDINE
Croix inversée :
=> » PRAY MEV «
LE SANG
»Des fresques sanguinaires organiques »?
Qu’il y a t-il au delà de ces tableaux ?
Bombay n’est pas seulement une ville, cela peut être quelque chose d’extrêmement RARE : « de l’or rouge »..
LA PEUR ?
Maladie de URBACH-WIETHE..
« L’homme avait trouvé son maître sur l’échelle des prédateurs : le Requin »
ACTES INSENSÉS..
La clé « wCoub1987 » ?
Sang + peur ? : MÉTAMORPHOSE
»L’acceptation du sang, c’est s’ouvrir aux métamorphoses »- Ovide, Les Métamorphoses.-
Au détour du « magnétisme tellurique » de ce thriller et du choc anaphylactique qu’il risque de vous causer, laisserez-vous le monde se métamorphoser ? »
L’invasion commence » les amis..!!
L’AVIS DE YANNICK P.
Voilà ! C’est fait. Après une longue attente… ça forge le désir, Sharko était dans mes mains.
Sharko, le dernier Franck Thilliez. Une expérience pour les afficionados. Oui, je suis fan. Littéralement emballé par les aventures de Lucie & Sharko. Et je ne suis pas le seul. Fait est qu’ouvrir ce type de roman, revient à entrebâiller une porte sur une épreuve en soi. On sait que l’on va être en équilibre instable. Entre plaisir et inquiétude.
Dès le premier chapitre, je me doutais devoir être accroché à mon fauteuil. J’ai à nouveau dévoré ce thriller absolument génial.
Dévoré, le terme est parfait. Dans cette chronique, vous n’aurez pas un mot sur l’intrigue.
Saches juste très cher lecteur, que tu passeras de la Belgique, à la Nouvelle Guinée et la frontière mexicaine et que des thématiques comme l’analyse sanguine, la balistique, le bio-art et le satanisme fuseront autour de toi. Mais bien entendu, pas seulement.
Car lire un Thilliez, c’est se plonger dans une quête de perfection quand il s’agit de thriller. A chaque nouveau roman, Franck élève d’un cran la qualité de ses ouvrages. La construction est parfaite. Perverse et ciselée. Il se joue de notre perception, de nos émotions qui sautent de bouleversement en surprise, parfois jusqu’à l’effarement.
L’auteur nous ballade avec une totale maîtrise du suspense, étaye les thèmes abordés avec une très grande précision et un souci du détail à faire frémir. Ça sent les longues recherches, la volonté d’une érudition pour établir le sous-bassement de l’intrigue.
L’intrigue. Elle est une nouvelle fois machiavélique. Je pensais qu’avec Gataca, il avait fait fort. C’était sans compter sur le talent de l’écriture. Ce roman rebondit sans cesse, le rythme est infernal. La tension qu’il fait subir à ses héros, Franck Sharko et Lucie Hennebelle mais aussi à Nicolas Bellanger ne fait que croître jusqu’au dernier chapitre.
Personne n’est épargné. Surtout pas le lecteur. Rien n’est laissé au hasard. Torture, barbarie, sadisme, vie de couple, exploitation humaine, tout s’enchaine avec méticulosité dans une suite d’événements où Sharko et Lucie sont au cœur de la tourmente. A la fois victimes et acteurs de cette enquête. Ils naviguent en eaux troubles tout comme Nicolas, marqué par la mort de sa femme Camille, qui joue un second rôle passionnant. Rien de manichéen. Personne n’est réellement héroïque. Il y a un côté obscur, fait de personnages vicieux, cruels et corrompus et un autre en demi-teinte. La peur lie les personnages. L’espoir devient au fil des pages une denrée rare, une sensation à atteindre.
Nous… nous sommes collés aux personnages. Thilliez joue avec nos nerfs. On oscille entre l’envie d’aller très vite au bout et le besoin de ralentir cette lecture. Pour y prendre du plaisir, mais aussi, parfois, souvent, une bouffée d’air frais. Ça tourbillonne, ça s’enfonce dans des méandres sombres. Tout le monde frémit. Avec Sharko, l’auteur frôle l’excellence.
En savoir plus sur Zonelivre
Subscribe to get the latest posts sent to your email.