INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Calmann-Levy en octobre 2013 Parution aux éditions Livre de Poche en septembre 2014 Traduit par Anaïs Bokobza Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. L’enquêtrice excelle dans son domaine. Peut-être parce qu’elle est incapable d’éprouver la moindre émotion. Ou peut-être parce qu’elle-même porte dans sa chair la marque des ténèbres. On a tous ressenti l’envie de s’évanouir dans la nature. De fuir le plus loin possible. De tout laisser derrière soi. Or chez certains, cette sensation ne passe pas. Elle leur colle à la peau, les obsède, les dévore et finit par les engloutir. Un jour, ils se volatilisent corps et biens. Nul ne sait pourquoi. Bientôt, tout le monde les oublie. Sauf Mila. ET PUIS, SOUDAIN, CES DISPARUS RÉAPPARAISSENT POUR TUER. Face à eux, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une hypothèse du mal. Mais pour les arrêter, il lui faudra à son tour basculer dans l’ombre. (Source : Calmann-Levy – Pages : 432 – ISBN : 9782702153888 – Prix : 21,90 €) |
L’AVIS DE LEA D.
Des SPOILERS sont possibles pour ceux qui n’ont pas lu Le Chuchoteur !
Après avoir dévoré Le Chuchoteur, je ne pouvais pas manquer L’Ecorchée à sa sortie !
Nous retrouvons notre héroïne, Mila Vasquez, sept ans après les événements dramatiques du Chuchoteur. La jeune femme travaille aux Limbes depuis cette période, dans l’espoir de retrouver une vie normale tout en se préservant de sa vie passée. Mais qu’est-ce que les Limes, me direz-vous ? C’est tout simplement le bureau des personnes disparues, où seulement deux personnes travaillent. Mila, bien sûr, mais aussi son supérieur, Steph. Mila réussissait à mener une vie sans trop remuer ses mauvais souvenirs. Jusqu’au jour où Boris, son ancien collègue, vient la chercher et lui demande de l’aide pour résoudre un meurtre. Un homme tue une famille entière, en laissant vivre juste un des enfants. Et ce meurtrier est un homme qui avait disparu 17 ans plus tôt, sans laisser de traces… Commence alors une escalade dans la violence, agrémentée de quelques disparitions et réapparitions.
Très honnêtement, j’avais peur avant de commencer ma lecture de L’Ecorchée. Car après l’excellent premier tome, nous étions en droit de nous demander si Donato Carrisi pouvait faire aussi bien. Eh bien, OUI !
Déjà, c’est un vrai plaisir de retrouver certains des personnages que nous connaissons. Mila, par exemple : c’était une femme déjà marquée, par sa vie personnelle, par son travail… Les événements qui se sont déroulés pendant Le Chuchoteur n’ont rien fait pour arranger ses psychoses ou pour changer sa façon de penser ! Elle s’est retirée du monde en prenant un poste au bureau des Limbes, elle travaille dans un bureau obscur tapissé de photographies de personnes disparues, et sa carapace a encore augmentée. Ses ténèbres personnelles sont toujours présentes, et elles ne font que grandir. Il y a également Boris, qui est à la fois le même mais aussi très différent, notamment à cause de son travail, maintenant très publique et politique. Mais on découvre d’autres personnages, tel Simon Berish. Un véritable paria au sein des forces de police, une ancienne affaire l’a fait devenir le mouton noir. Tout le monde l’ignore ou le déteste, il est pourtant une personne sensible, mais surtout quelqu’un d’intelligent et de déterminé. Il va être d’une grande aide pour Mila et ils vont former un duo très efficace dans leur enquête. Et la palme revient au personnage que j’attendais le plus : Alice, la fille de Mila. Agée d’environ 7 ans, c’est une fillette qui m’a vraiment bouleversée. J’espérais qu’avec elle, Mila pourrait s’ouvrir davantage au monde et dépasser sa peur de l’intimité. Le fera-t-elle ? Je ne peux pas trop en dire, car je risquerai de vous spoiler l’histoire, mais rien que pour elle, L’Ecorchée mérite d’être lu ! La fin, notamment, m’a fait bondir, et je réclame une suite !
Des personnages toujours aussi captivants, qui nous entraînent dans une enquête à couper le souffle. Un livre noir, très noir (il n’y a plus d’espoir), et surtout qui prend aux tripes. Je tourne les pages, avec l’espoir que ça ne s’arrête jamais, tout en me demandant jusqu’où Donato Carrisi va aller pour torturer ses personnages, et ses lecteurs par la même occasion. Une écriture très pointue, très fine, Donato Carrisi a ce talent de nous entraîner dans une histoire sombre, avec des détours, et de nous administrer une baffe sans qu’on la voie venir. Du suspense, des rebondissements, et bien plus encore dans L’Ecorchée !
A quand une suite ? Parce que j’en réclame une impérativement !
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