Présentation Éditeur
L’homme qui nettoie rôde autour de nous.
Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies.
En particulier sur celles des femmes seules.
Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère.
La chasseuse de mouches, elle,
tente de sauver les femmes en péril.
Et elles sont nombreuses…
Surtout quand l’homme qui nettoie
rôde autour d’elles.
Origine | |
Éditions | Calmann-Levy |
Date | 20 octobre 2021 |
Traduction | Anaïs Bouteille-Bokobza |
Pages | 304 |
ISBN | 9782702182895 |
Prix | 21,90 € |
L'avis de Léa D.
L’homme qui nettoie travaille en tant qu’agent d’entretien. Lorsqu’il était enfant, il a subi de graves actes de maltraitance de la part de sa mère. Et, étrangement, des femmes toutes avec de fortes ressemblances physiques ont été tuées avec un mode opératoire très particulier… L’homme qui nettoie déroge un jour à sa routine en sauvant une jeune fille de la noyade. Un acte impulsif, qui va bouleverser son mode de fonctionnement.
De son côté, la chasseuse de mouches aide les femmes en danger. Souvent celles qui sont dans une relation abusive. Mais lorsqu’elle entend parler de ces femmes assassinées, la chasseuse se met à la recherche de celui responsable.
Et il y a la fille, sauvée par l’homme qui nettoie. On va découvrir certains de ses actes, qui l’ont conduite notamment aux abords de ce lac. Sa vie avec sa famille, dans l’établissement où elle étudie…
De première abord, j’étais déçue de constater que Je suis l’abysse était un one-shot, je suis tellement impatiente de retrouver soit Mila Vasquez soit Marcus et Sandra.
Et même si Je suis l’abysse n’est pas mon roman préféré de Donato Carrisi, j’avoue m’être laissé prendre au jeu au fur et à mesure que l’intrigue se développe !
Que ce soit l’homme qui nettoie, la chasseuse de mouche ou la fille (ces personnages n’ont pas de nom la plupart du récit, juste des surnoms), ils se révèlent tous intéressants, mais surtout très différents. Ce qui est normal, car ils ne sont ni dans la même situation, ni avec le même vécu, ou la même vie ! A travers eux – et spécialement à travers l’homme qui nettoie – Donato Carrisi nous offre une nouvelle plongée dans les profondeurs de l’être humain, dans tout ce qui y a de pire et de meilleur. Et ce qui est le plus effrayant dans cette histoire ? C’est que Donato Carrisi se serait inspiré d’une histoire vraie… Car, comme beaucoup d’auteurs (spécialement de romans policiers) le disent : la réalité dépasse souvent la fiction !
Je suis globalement conquise par Je suis l’abysse, le seul défaut que j’y vois est une trop grande rapidité sur les derniers chapitres. L’intrigue et les dernières révélations ont été bouclées un peu trop rapidement, et je n’aurais pas été contre deux ou trois chapitres supplémentaires ! Histoire de tout boucler tranquillement, avec un peu plus de détails. C’est aussi ce que j’avais remarqué dans certains de ses précédents romans, spécialement ses one-shot, qui souffrent tous plus ou moins de ce défaut. Cela n’empêche pas Je suis l’abysse d’être un roman très bien fait et addictif, et Donato Carrisi est une de mes valeurs sûres en matière de polar, et cela depuis que je l’ai découvert avec Le Chuchoteur !
Bref, je vous recommande tout d’abord de lire ses deux séries, celle avec Mila Vasquez et celle avec Marcus et Sandra. Mais ses autres romans sont également des lectures que je recommande.
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