Dominique FAGET : La crypte du diable

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Dominique FAGET - La crypte du diable
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Parution aux éditions Vents salées en mai 2016

Quel lien y a-t-il entre : Le tableau d’une Madone peint durant l’épidémie de peste de 1628 et dissimulé dans l’église Saint-Pierre ? Des cadavres repêchés dans la Garonne avec des symboles religieux fichés dans les chairs ? Une crypte inexplorée qui plonge sous le quartier Saint-Pierre ? Une longue et difficile enquête commence pour la P.J. de Bordeaux qui se retrouve face à l’incompréhensible.

(Source : Vents Salés – Pages : 390 – ISBN : 9782354521455 – Prix : 21,00 €)

L’AVIS DE MURIEL LEROY

Dans ce deuxième roman, on retrouve bien là le style de Dominique FAGET, découverte avec « Celui qui ne meurt jamais », deux époques différentes, qui se passent dans la même ville à quatre siècles de différence.

La première époque se situant au 17ème siècle à Bordeaux, les coutumes et croyances locales sont là bien décrites, réalistes avec des recherches historiques indéniables, rendant cette partie-ci crédible, intéressante. Les personnages y sont très attachants. Il s’agit là de romance et de vengeance ! Les personnages étant victimes de leur statut social et des croyances de l’époque !

La seconde partie, de nos jours, est plus traditionnelle des romans policiers, car elle porte sur des meurtres en série liés à des rituels religieux. Toute la question étant de savoir la raison des meurtres, le lien.

Tout comme dans son précédent opus, Dominique FAGET, alterne les passages entre ces deux récits totalement éloignés et on se plait à lire la romance d’une part et l’enquête policière d’autre part, mais sans difficulté…

Ce qui me séduit beaucoup dans les romans de cet auteur, ce sont les voyages dans le temps, les us et coutumes de l’époque si distincte de la nôtre et c’est là son point fort, en revanche vive déception dans le final du livre… Le ou la coupable ne m’a pas convaincue… C’est là ce qui a fait un peu chuter mon point de vue !

En ce qui me concerne c’est plus un roman teinté de policier que l’inverse… Il me semble là que Dominique FAGET a oscillé entre les deux genres. Personnellement j’aurais préféré une fin plus mystique, comme on aurait pu s’y attendre… Cependant ce livre se lit aisément  et je le conseille plutôt à ceux et celles qui aiment l’histoire et ses légendes…


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