INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Robert Laffont collection La Bête Noire en mars 2017 Traduit par Nathalie BEUNAT Votre nom figure sur la liste du tueur. La date de votre mort aussi… Un » cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la poupée de chiffon. Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l’inspecteur » Wolf » Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter. Chaque minute compte, d’autant que le tueur s’amuse à narguer les forces de l’ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner. Le dernier nom est celui de Wolf. Coup d’essai, coup de maître pour ce thriller déjà vendu dans plus de 35 pays avant parution et en cours d’adaptation pour une série TV. (Source : La Bête Noire – Pages : 464 – ISBN : 9782221197721 – Prix : 21,00 €) |
L’AVIS DE LEA
Merci à Robert Laffont !
Un seul corps. Mais composé des parties de six victimes. Une course contre la montre, surtout que le tueur a pris la précaution en plus de diffuser une liste de futures victimes, en précisant les dates à laquelle il comptait les assassiner… L’inspecteur William Oliver Layton-Fawker, surnommé Wolf, vient tout juste d’être réintégré dans la police, et doit résoudre cette affaire au plus vite avec sa collègue Baxter, et l’ensemble du service.
Wolf a été un temps démis de ses fonctions pour avoir agressé un suspect. L’homme était suspecté d’être le Tueur Crématiste, qui tuait et brûlait ses victimes, de jeunes enfants… Lorsque le verdict non coupable a été rendu, Wolf l’a violemment battu, ce qui l’a conduit à l’hôpital psychiatrique… Jusqu’à ce que, quelques mois plus tard, on retrouve le suspect penché au-dessus d’un nouveau cadavre, révélant qu’il était bien le Tueur Crématiste. Un passé qui n’est pas très loin derrière Wolf, et qui ne fait que se rappeler à sa mémoire lorsqu’il découvre le visage du tueur sur le cadavre Ragdoll… Qui a bien pu voir coudre ainsi plusieurs parties de corps provenant d’êtres humains différents ? Quel message veut-il introduire ? Pourquoi semble-t-il cibler particulièrement Wolf ?
En plus de Wolf, nous allons également suivre Baxter, une femme au caractère bien trempé pour cacher certaines faiblesses ; Edmunds, un nouveau venu dans l’équipe, excellent détective ; et Andréa, la journaliste qui a reçu la liste des victimes mais aussi l’ex-femme de Wolf… Tous sont différents les uns des autres, ils apportent chacun quelque chose et sont complémentaires les uns des autres. Pas la même motivation, pas le même passé, pas le même comportement, ce qui peut entraîner une bonne dose de friction !
Ragdoll est un livre qui me tentait énormément, à la fois pour le résumé et pour le fait qu’il soit publié chez la Bête Noire. Je pensais donc pouvoir y trouver tout ce qui me plaît. Et je n’ai pas eu tort ! Daniel Cole a écrit un roman policier cohérent, clair, mais surtout avec beaucoup de suspense et d’action. Il n’y a pas de sang inutile, et à part la découverte du cadavre du début, on n’a pas de débauche de violence gratuite ou d’hémoglobine ! Et surtout, Daniel Cole prend soin de brouiller les pistes, de nous faire patauger, de nous faire attendre… Pour mieux délivrer une fin qui claque ! La tension reste présente tout au long de l’histoire, on en vient à douter de ce que l’on sait, on se pose des questions et on s’interroge perpétuellement.
Donc, Ragdoll s’avère être une nouvelle excellente surprise chez La Bête Noire !
L’AVIS DE YANNICK P.
Un thriller psychologique à la trame excellente.
Le pitch de ce roman : Dans un appartement situé juste en face de son logement, Wolf – William Oliver Layton Fawkes, inspecteur récemment réintégré dans la Metropolitan Police de Londres (pour avoir battu un individu lors de son procès) se trouve face à une mise en scène macabre : 1 corps composé de 6 victimes – un surnom pour l’identifier, Ragdoll, une poupée de chiffon. Andrea, journaliste à sensation et ex-femme de Wolf reçoit de la part du meurtrier la liste de 6 prochaines victimes avec le calendrier de leurs morts. La dernière cible étant Wolf. Malgré les surveillances rapprochées, les premiers cadavres tombent. Tout ramène l’enquête vers une affaire vieille de 4 ans dirigée par Wolf et qui lui a value être mise à pied. Celle du « Tueur Crématiste », Naguib Khalid, accusé de 27 meurtres, un tueur d’enfant qui brûlait ses jeunes victimes, qui se trouve également être le propriétaire du visage du corps démembré.
Page après page, nous suivons Wolf dans son avancée de l’enquête avec à ses côtés, une kyrielle de personnages plutôt bien campés qui donnent corps à 2 angles visions qui s’enchevêtrent et au travers desquelles l’enquête se développe et le mystère se découvre. C’est bien ficelé. Cole nous garde en haleine en jonglant entre ses visions de l’intrigue.
Le côté « inside » de l’enquête porté par la MET avec :
- Wolf, inspecteur de Scotland Yard, borderline, franchement à la limite et jusqu’au boutiste,
- Baxter, sa coéquipière, victime de son affection pour Wolf et la bouteille, coutumière des sautes d’humeur,
- Finlay posé et réfléchi, proche de la retraite, un tantinet débonnaire,
- Simmons leur supérieur qui va au charbon porter main forte à son équipe quitte à s’attirer les foudres de Vanita, la Commander,
- Edmunds, le bleu, qui va devoir prendre de l’assurance, faire sa place tout en résolvant ses difficultés de couple
Le côté « outside », où Daniel Cole joue avec les médias anglo-saxons et leur tendance au sensationnalisme, leur course aux scoops, portés par :
- Andrea l’ex de Wolf préférant sa carrière à la morale,
- Elijah, son patron, un cynique absolu prêt à tout pour générer de l’audimat.
Le talent de Cole est de fabriquer un thriller psychologique, via une tension générée par une course contre la montre derrière ce tueur. L’écriture, qui est tout sauf macabre, tend ce roman, jouant avec un rythme alternant des hauts et des bas (accélération et pause). Au fil des chapitres, Cole sème de nouveaux éléments pour captiver le lecteur. Le fil rouge est bien entendu la liste de victimes à venir. Chacune ouvre et divulgue un nouvel élément de l’intrigue. Le lecteur se trouve partagé dans des sentiments flous. Une situation où il se mélange, animosité, aversion, peine et même parfois un peu de compassion. On est loin du gore, on se concentre sur le suspense et l’évolution des personnages qui gagnent en épaisseur au gré du roman, jusqu’à un final surprenant.
Ce que j’ai pu juger du style comme étant d’une certaine lenteur au début, s’est en fait révélé une excellente capture du lectorat. Ragdoll est un roman équilibré, assez envoutant, d’où son succès.
L’AVIS DE YANNICK S.
Un « cadavre » recomposé à partir de 6 victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé « Ragdoll », la poupée de chiffon. Tout juste réintégré à la Métropolitan Police de Londres, l’inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter. Chaque minute compte, d’autant que le tueur s’amuse à narguer les forces de l’ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner. Le dernier nom est celui de Wolf..
« Si vous avez aimé SEVEN , vous adorerez Ragdoll » (selon M. J Arlidge, auteur d’Am Stram Gram).
Je suis d’accord avec M. J. A les amis, ce Thriller est passionnant du début à la fin, en apothéose!
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