- Éditions Ankama le 9 mars 2018
- Pages : 368
- ISBN : 9791033505341
- Prix : 29,90 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Plus brutal qu’un coup de fusil à pompe en pleine tête et plus vicieux qu’un arrachage de dent à la pince-monseigneur, DoggyBags est un hommage aux pulps et aux comics d’horreur des années 50 qui ne fait pas dans la dentelle : les chromes rugissent, les calibres crachent et l’hémoglobine coule à flots dans la joie et la mauvaise humeur. Sortez vos p’tits sacs pour toutous, parce qu’il va y avoir de la viande en rab ! Chaque tome contient une à six histoires.
Ont participé aux douze premiers tomes Guillaume Singelin, Run, Florent Maudoux, Kieran, Ozanam, Mathieu Bablet, Neyef, Nicolab, ElDiablo, Tomeus, Kartinka, El Puerto, Aurélien Ducoudray, Jérémie Gasparutto, Céline Tran, Francesco Giugiaro, Mëgaboy, François Amoretti, Hasteda, Ludovic Chesnot, Le Hégarat, Jonathan Garnier, Jebedaï, Philippe Auger, Thomas Rouzière, Ivan Shavrin, Sztybor, Mojo, Loïc Sécheresse, Baptiste Pagani, Valérie Mangin, Elsa Bordier, Atsushi Kaneko, Sourya Sihachakr.
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
DoggyBags est une série de bande dessinée française, créée par Run, une œuvre collective publiée par Ankama Éditions, (dans sa collection Label 619) constituée d’histoires horrifiques. Une série conçue comme un hommage à la littérature Pulp, aux bandes dessinées horrifiques américaines et au cinéma de série B.
Et paf, tu prends dans la face un volume de 368 pages, une anthologie qui réunit 10 des meilleures histoires selon les lecteurs.
Comme on dit, il y a à boire et à manger, c’est-à-dire que certaines sont bien meilleures que d’autres à mon humble avis. Mais dans la bande dessinée gore, il y a deux choses qui entre jeux, l’histoire, mais surtout, pour mézigue, le graphisme. Certains styles ne s’adaptent pas au récit, soit c’est trop, soit c’est trop peu…
J’ai un véritable faible pour Mort ou vif.
Tout est au petits oignons, une véritable trame qui flirte bien avec le gore, un trait qui se marie avec délice avec les textes, et des cadrages digne d’un bon film d’horreur de série B.
Tu as ensuite Times Scare qui est pas mal non plus, là, c’est la folie de l’histoire qui m’a vraiment plus, le dessin très proche de Crumb que j’affectionne beaucoup.
Il est à noter que chaque « fascicule » de l’antho est pourvu de ses fausses pubs, comme celles que tu trouvais autrefois dans la presse, mais en rapport avec l’histoire, ce qui te permet de te prendre des bons fous rires.
De toute façon, c’est bien simple, cette anthologie t’est pratiquement offerte, elle fait moins de trente balles, et si tu aimes le Pulp, l’horreur, l’anticipation, le gore et le chouette dessin, limite underground, n’hésite pas à te l’offrir, tu vas trouver ton bonheur !