INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Fleuve Noir en 1973
Parution aux éditions French Pulp le 29 septembre 2017 Regagner l’amour de sa femme ? Rien de plus facile : il suffit de l’empoisonner. Et ensuite, de s’occuper tendrement de sa convalescence, en bon mari aimant. Mais à trop vouloir s’attacher sa compagne, Claude n’avait pas prévu qu’il susciterait chez elle des sentiments fanatiques… qui se révèleront bien plus tragiques qu’un divorce ! (Source : French Pulp – Pages : 224 – ISBN : 9791025102558 – Prix : 9,50 €) |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Paru en 1973, réédité en septembre de cette année chez French Pulp Éditions, ce polar montre qu’un bon polar ne vieillit pas, qu’il reste actuel, intemporel.
Claude est cocu…
Sa femme le trompe, il n’est pas le premier, ni le dernier à qui l’on pose des bois, la vie est ainsi faite.
Certains, lors de ce pénible moment, se séparent de l’être aimé, d’autres entrent dans des colères qui peuvent aller jusqu’au crime passionnel, puis il y a ceux qui décident de reconquérir celui ou celle qui a mis un coup de canif dans le contrat.
C’est ce que va faire Claude, il va décider de prouver à son épouse comme il l’aime, comme il est amoureux d’elle, et qu’il vaut bien mieux que son rival.
Claude est scénariste, auteur, un type qui a de l’imagination, alors pour rendre cette reconquête encore plus flamboyante, il va aider le destin à jouer en sa faveur.
Pour cela il va soigner sa femme, être à ses côtés lors de la maladie. Mais pour cela il faut bien sûr que Maud, son épouse, soit souffrante.
Pas de souci, il fera tout pour…
Claude va développer comme un syndrome de Münchhausen par procuration…
Et ça va marcher, peut-être même trop, et si elle se mettait à trop l’aimer ?
André Lay enferme son personnage dans son propre piège, jamais Claude n’aurait pu imaginer ce qui va lui arriver.
Une écriture directe, aucune fioriture, Lay va directement au cœur de son intrigue.
On sent que Claude est foutu, puis non, comme son concepteur, il est auteur, alors il trouve la solution, il va s’en sortir… C’est sans compter sur le machiavélisme d’André Lay.
Un magnifique polar à découvrir, ou à redécouvrir, et comme le chantaient Serge Gainsbourg et Jean-Claude Brialy dans Anna : Un poison violent, c’est ça l’amour…
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