Présentation Éditeur
Cette fille a beaucoup d’adversaires, mais sa pire ennemie, c’est sans doute elle-même… » Disparition volontaire, suicide, meurtre : pourquoi Emma, 32 ans, ne donne-t-elle plus aucun signe de vie depuis une semaine ? Une situation d’autant plus inexplicable qu’elle menait jusqu’alors une existence sans histoire dans la magnifique station balnéaire de Deauville. Architecte d’intérieur et fille d’un célèbre propriétaire de chevaux de courses, mariée à l’historien américain Noah Clinton, elle venait de mettre au monde leur premier enfant. Et si l’enquête sur sa disparition révélait une personnalité bien plus complexe qu’il n’y paraît ? Secrets de famille, névroses, querelles intestines, la vérité est rarement là où on l’attend…
Origine | |
Éditions | des Falaises |
Date | 7 février 2020 |
Pages | 187 |
ISBN | 9782848114392 |
Prix | 15,00 € |
L'avis de Stanislas PETROSKY
En cette période bien sombre pour la littérature, fin 2020, où les salons et autres festivités autour du livre sont annulés les unes après les autres, je me réjouissais d’aller à cette rencontre dans les terres honfleuroises.
C’est là que j’ai rencontré Anaïs, consœur polardeuse, qui m’a tellement bien causé de son livre, que nous avons fait un échange de bouquin.
C’est ainsi que La clé s’est retrouvé entre mes pognes si douces.
Une belle découverte, une écriture que l’on pourrait comparer à celle d’Agatha Christie, ou de Simenon. Pas d’effet de manche dans la violence, le gore, pas de scène de sexe un peu trashouille, non, juste des gens, comme toi et moi, enfin surtout comme toi.
L’auteure prouve deux choses par son roman policier :
La première, nul besoin d’avoir des morts horribles à la pelle pour faire un bon polar, une « simple » disparition suffi.
La seconde, moins de deux cents pages suffisent pour faire un bon roman, aller directement au but, ne pas s’encombre de superflu.
Dans ce roman, on cherche Emma. Emma, qui a logiquement tout pour être heureuse disparaît du jour au lendemain.
A-t-elle été enlevée, assassinée, s’est-elle suicidée, ou a-t-elle simplement décidé de refaire sa vie loin de ceux qui l’aiment ?
Bien sûr, ces gens-là, sa famille principalement, ne sont pas tout blanc, ce qui permet à Maniqué-Denecker de brouiller les pistes, jouer avec son lectorat, pour qu’il ne trouve « la clé » de cette disparition qu’à la toute fin du livre…
Il est à noter que cette fiction est tirée d’un véritable fait divers, qui s’est déroulé dans l’Est de France, et qui est transposé, et romancé, en Normandie.
Une balade normande, du côté de Deauville, avec une petite incursion dans le monde hippique fort agréable.
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