Amos FRAPPA : Alexandre Lacassagne, médecin du crime

Un petit, note bien que dans cette phrase l’adjectif petit n’est pas péjoratif, il ne tient compte que du format du livre, car dans sa qualité, l’ouvrage doit être qualifié de grand !

Alexandre Lacassagne, si tu ne connais pas, c’est un ponte de la médecine légale, fondateur de l’anthropologie criminelle, un sacré bonhomme que l’on pourrait même qualifier si ce n’est d’inventeur, de précurseur de la police scientifique…

Un immense spécialiste de la toxicologie, de la putréfaction morbide, de l’étude des tatouages, des masques mortuaires, de l’argot. L’homme était un obsessionnel, il classifiait tout par le pourquoi et le comment.

Il se posait une grande question : Qu’est-ce qu’un criminel ?

Il voulait déterminer si l’on pouvait le caractériser scientifiquement, le distinguer dans la population, et l’identifier, afin de prévenir. Bien avant la politique actuelle il avait compris le rôle de la prévention en criminalité : est-ce que l’on peut éviter un homicide ?

On apprend plein de choses dans cet ouvrage, sur Lacassagne, sur certaines grandes affaires criminelles, à dévorer pour tout fan de polar, de roman noir, ou simplement se cultiver.

Un « petit » format très soigné, et illustré en plus, que demandé de plus ?

Peut-être les deux autres titres de la collection Dilaceratio Corporis parus en même temps, qui traitent d’autres sujets, mais fort intéressants aussi :

Rites funéraires catholiques de Bernard Berthod et Rites funéraires du judaïsme de Patricia Hidiroglou…

Cette collection dirigée de main de maître par Nicolas Delestre aux Éditions Fage est décidément très intéressante, vivement les prochaines parutions !