Alison GOODMAN : Lady Helen – 01 – Le club des mauvais jours

INFOS ÉDITEUR

Alison GOODMAN - Lady Helen - 01 - Le club des mauvais jours
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Parution aux éditions Gallimard Jeunesse en aout 2016

Traduit par Philippe Giraudon

Londres, avril 1812. Lady Helen Wrexhall s’apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l’espoir de faire un beau mariage. Mais d’étranges faits surviennent qui la plongent soudain dans les ombres de la Régence : une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d’étranges pouvoirs mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d’insouciance pour basculer dans un monde terrifiant?

(Source : Gallimard – Pages : 576 – ISBN : 9782070663477 – Prix : 19,50 €)

L’AVIS DE LEA D.

Un livre dont on m’a énormément parler, il était temps que je m’y mette !

Nous sommes à Londres, dans les années 1810. Helen Wrexhall est sur le point de faire son entrée dans la cour, avec l’espoir comme toutes les jeunes filles de faire à la fois un mariage qui convient aussi bien à elle qu’à sa famille. Mais bientôt, des faits étranges vont la faire pénétrer dans le côté obscur du monde. Il y a quelques années, sa mère est morte et sa réputation a été salie. Helen se demande souvent ce qu’il s’est véritablement passé et si les « péchés » qui ont entrainé la chute de sa mère courent également dans son sang. Mais plus récemment, une domestique a disparue de la maison de son oncle ; d’horribles meurtres ont eu lieu ; et le mystérieux lord Carlston – un homme à la réputation pour le moins sulfureuse – est réapparu quelque temps après avoir été accusé de la mort de sa femme. Beaucoup d’étrangetés, beaucoup de coïncidences… Ce qui mène Helen jusqu’au Club des Mauvais Jours, une organisation chargés de protéger les humains des démons. La jeune femme va-t-elle accepter de basculer dans ce monde obscur ?

Le Club des Mauvais Jours est un livre qui m’attirait énormément, surtout grâce à cette phrase d’accroche : « Entre romance à la Jane Austen et Fantasy noire. ». Je ne pouvais donc pas décemment refuser ! Je dois avouer qu’il y a en effet une certaine atmosphère Jane Austen, notamment dans la toile de fond historique bien travaillé, dans cette société patriarcale et conservatrice qui refuse toute place aux femmes, à part pour tenir la maison et avoir des enfants, dans les descriptions des robes et tenues… Mais après, je pense qu’on peut retrouver ce genre d’atmosphère dans tous les livres traitant de cette époque ! Cela reste très bien fait et très bien maitrisé.

Le côté historique est un très bon point, vraiment bien amené, mais il ne faut pas oublier le côté fantastique. Il est très peu présent au début du roman, et s’installe progressivement. Le fantastique, à la légère pointe Steampunk, est tout aussi bien maîtrisé que l’aspect historique. La science et l’alchimie permettent de comprendre le monde obscur, de fabriquer des objets capables de repérer l’aura des démons, et surtout de lutter contre eux. En lisant Le Club des Mauvais Jours, j’ai surtout pensé au Protectorat de l’Ombrelle, de Gail Carriger : à la fois pour l’ambiance et le style de roman, pour les objets utilisés… Je dirais donc que Alison Goodman a pioché de nombreuses idées à droite et à gauche, pour faire de Le Club des Mauvais Jours un livre assez classique mais efficace. Malgré son épaisseur, je ne me suis pas ennuyée et je serais curieuse de lire la suite.

Mais Le Club des Mauvais Jours tire sa force de ses personnages, qui sont vraiment intéressants. Helen est souvent touchante, surtout lorsqu’elle s’interroge sur sa mère, et le fait qu’elle ne se conforme pas aux normes de la société est toujours une bouffée d’air frais. J’ai pris grand plaisir à détester son oncle, un homme pétri de convictions et très méprisant vis-à-vis des femmes et de sa nièce. Et, évidemment, j’ai eu un coup de cœur pour lord Carlston : une réputation qui n’est pas tout à fait mérité, mais qui reste un homme sombre, intrigant, parfois violent… Et très intéressant !

Quelques idées un peu déjà-vu, mais le rythme et les personnages attachants permettent de passer un agréable moment.

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