Présentation Éditeur
Quand la mort d’une jeune fille précipite le destin fatal d’un maire, en pleine réélection.
Philippe se prépare à la campagne des municipales : coups bas, trahisons et débats houleux, le maire en fonction connaît bien. Mais la mort de Mathilde, 14 ans, va venir tout ébranler. Mathilde, fille de banlieue, curieusement liée à de vieux dossiers qui resurgissent petit à petit…
Dans une atmosphère poisseuse, le maire, candidat à sa propre réélection, s’enlise, pris au piège de ses tourments… Sans savoir qu’une véritable tragédie se déroule à ses dépens.
Un roman dur et réaliste qui interroge sur les relations coupables qu’entretiennent certains politiques avec les dealers des cités.
L'avis de Stanislas Petrosky
Encore un bouquin de Bouquin…
A force, on pourrait croire qu’on va se laisser, mais non, si tu l’as déjà lu, tu sais que le garçon sait en un se renouveler, en deux trouver des sujets sociétaux forts intéressants.
Dans ce roman-ci, un noir rural politique fiction – si ça existe, c’est un nouveau genre créé par Jérémy ! – On suit Philippe Corson, maire d’une ville de province. L’homme politique est en campagne pour sa réélection, chose pas facile, il y a des inimitiés, des magouilles, des retournements de vestes…
Puis, il y a Mathilde.
Ne va pas croire que Mathilde est revenue comme le chantait le grand Jacques, celle-là est partie, elle a fait le saut de l’ange, s’est écrasée sur le sol de la cité du haut d’une tour et de ses quatorze ans.
La mort de la gamine va faire remonter des dossiers, des pas propres, des biens sales, alors Philippe va s’enliser doucement dans des sables émouvants…
Une fois de plus, Jérémy Bouquin, surprend, interroge, met parfois mal à l’aise, mais on ne lui en veut pas, c’est pour cela qu’on le lit…