Présentation Éditeur
Un thriller de science-fiction addictif dans la veine d’un Michael Crichton
Au cœur de la jungle vénézuélienne, une jeune femme, Ruz, se réveille encore attachée à un parachute. Seule, blessée et amnésique, elle est obligée de faire confiance à la voix grésillante de Chris échappée d’un talkie-walkie, son fil d’Ariane pour comprendre qui elle est venue chercher dans ces terres hostiles. Ne pouvant compter que sur ses propres ressources et ses réflexes de survie, Ruz va découvrir les secrets oubliés que recèlent les tepuys, et être confrontée au cynisme criminel de grandes industries prêtes à tout pour s’approprier de fantastiques découvertes.
L'avis de Yannick Provost
Il est de certains livres comme une attirance. La 4ème de couv’ avait suscité mon intérêt. Une amnésique blessée en pleine jungle, perchée sur un Tepuy, elle devra affronter des surhommes. Tepuy avait séjourné sur le haut de ma PaL durant un certain temps. Ce qui est finalement logique topographiquement parlant.
Je dois dire que lorsque je l’ai ouvert, je n’ai pas été déçu. Baranger, dresse un décor hostile, des personnages secondaires, une surcouche scientifique et une once de fantastique.
Très cinématographique, ce roman est fluide, du fait de ses descriptions. Les péripéties subies par l’héroïne et le héros ne laissent aucun temps mort. On ne se lasse pas de suivre Ruzena entre son introspection et sa volonté de retrouver ses souvenirs à tout prix. Ruz est une badasse qui nous fait oublier le thriller et range Lara Croft dans le tiroir à obsolescence pour nous verser dans un roman d’aventure très travaillé.
Lorsque l’on ne cavale pas sur les contreforts des Tepuys au Venezuela, c’est en Floride avec le détective Fisher qui n’est pas en reste que cela castagne sévère. Ici rien, ni personne n’est complétement innocent. Certainement pas la nature et encore moins les firmes pharmaceutiques qui sont prêtes à tout pour assoir leur pouvoir.
Alors oui, le côté science-fiction n’est pas loin. Mais il confère un certain relief à ce roman que la droiture des héros remet sans cesse dans le bon sens. Ce fut une lecture divertissante.
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