Présentation Éditeur
Prix Renaudot 2017
1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
Origine | |
Éditions | Grasset |
Date | 16 aout 2017 |
Éditions | Le Livre de Poche |
Date | 22 aout 2018 |
Pages | 256 |
ISBN | 9782253073802 |
Prix | 7,20 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
J’avoue avoir une certaine passion pour la Seconde guerre mondiale. J’ai lu des caisses de livres sur cette période historique. Je suis d’une génération où le grand-père expliquait à ses petits-enfants ce qu’il avait vécu…
Guez nous parle de l’après conflit, lorsque que les dignitaires nazis ont commencé à fuir l’Allemagne, histoire d’éviter d’avoir des comptes à rendre.
Cette fuite éperdue vers l’Amérique du Sud, « SS in Uruguay » comme le chantait Gainsbourg…
Un roman très documenté, qui explique la fuite de « l’ange de la mort », comment il a réussi à passer à travers les mailles du filet, ses accointances avec le gouvernement argentin, ses contacts dans l’économie sud-américaine…
Peron qui savait les « monstres » qu’il hébergeait, Peron favorable au régime nazi…
Une page de l’Histoire pas forcément connue, souvent lorsque l’on continue l’après seconde guerre mondiale, on parle des tribunaux, de Nuremberg, mais rarement, et surtout aussi bien, de ce que sont devenus certains des salauds de la solution finale…
Entre journalisme et littérature, Olivier Guez nous guide dans une cavale infernale…